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Entre malédiction et psychose, le Gabonais Manz Lemou emmène le lecteur aux frontières de la réalité

LES CHIENS DE VANTIEGEN

Entre malédiction et psychose, la nouvelle vie de Lilas tourne au cauchemar



Au beau milieu de la nuit, un train arrive en gare de Booué. À son bord, Lilas espère bien démarrer une nouvelle vie. À peine débarqué, il ne peut s’empêcher de remarquer cet homme étrange et solitaire, toujours accompagné de sa meute de chiens. Il s’agit de Vantiegen, Européen expatrié qui manie la langue de Molière avec dextérité et qui ne vit que pour ses chiens. Pourtant, lorsqu’il rentre en Europe, Vantiegen laisse ses chiens derrière lui. Livrée à elle-même, la meute dépérit.



Quelques rues plus loin, l’installation de Lilas à Booué n’est pas de tout repos. Ses voisins bruyants et violents le poussent à chercher un nouveau logement. Il décide de remettre en état une maison en ruine. Le jour de son emménagement, les chiens de Vantiegen sont dans son jardin et ne semblent pas décidés à le quitter. Pris de pitié, Lilas n’a pas le courage de les chasser. Jamais il n’aurait imaginé que devenir le nouveau maître de la meute ferait prendre à sa vie un si funeste tournant...

Entre malédiction et psychose, ce roman emmène le lecteur aux frontières de la réalité, dans une histoire où l’inquiétude est palpable.



L’AUTEUR – Manz Lemou

Né le 14 juin 1970 à Lomé (Togo), Manz Lemou est professeur de français, didacticien, formateur, consultant linguistique à l’Institut français du Gabon et actuellement professeur du second degré général au lycée d’Akébé Ville à Libreville.



EXTRAIT « Voilà l’instant plus que jamais de se décider ! On n’a pas besoin de trop réfléchir pour être digne d’un homme ! » se dit-il, pour se réconforter. Il pointa son arme sur le groupe tandis que les chiens se régalaient dans une indifférence totale. Il visa le milieu pour ne laisser la chance à aucun de s’échapper. [...] La lumière solaire fluait à travers les persiennes entrouvertes et son reflet sur le canon métallique du fusil lui brouillait la vue. Lilas transpirait à grosses gouttes, tel un marathonien en pleine course. Tandis que toute son attention était absorbée par les souvenirs mitigés qu’il partageait encore avec ces bêtes, il eut soudainement l’impression d’halluciner. Sans trop savoir ce qui lui arrivait, il appuya spontanément sur la gâchette. Il vit à peine le chien se relever, puis « bang ! ».



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