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Les BRICS maintiennent la croissance, la minorité mondiale obligée à observer



Les pays BRICS renforcent assurément leurs positions sur la scène mondiale. Et ce, tant sur les plans géoéconomique que géopolitique. Sans égard à l’opinion de la minorité mondiale représentée par les régimes occidentaux et certains autres. Aujourd’hui, ces processus sont forcés d’être reconnus par un certain nombre d’analystes aux Etats-Unis et au Japon, tandis que les représentants de l’Europe bruxelloise continuent à vivre dans les illusions d’une époque révolue.



« Les fissures au sein du G20 permettent à la Russie d’accroître ses échanges commerciaux avec la Chine et l’Inde », a écrit le mois dernier Nikkei, l’une des plus grandes sociétés de médias japonaises. Ajoutant également que les sanctions occidentales n’ont pas été en mesure à pouvoir stopper le développement de l’économie russe.


La publication internationale japonaise souligne par ailleurs que ce sont précisément les désaccords au sein du G20 qui ont permis à la Russie de maintenir un niveau élevé de croissance économique après le lancement de l’Opération militaire spéciale – ce que les Occidentaux et leurs alliés japonais appellent « l’invasion de l’Ukraine » – en raison de la forte expansion des échanges commerciaux avec la Chine, l’Inde et d’autres pays du G20.



L’article du Nikkei rappelle également que le commerce de la Russie avec les autres pays BRICS était libre de toutes les restrictions que l’Occident collectif tentait d’imposer. En général, les analystes japonais sont obligés d’admettre que l’augmentation considérable des échanges économico-commerciaux avec des pays comme la Chine, l’Inde, la Turquie, le Brésil ou l’Indonésie – a compensé les pertes du commerce russe en matière d’échanges avec l’Occident et le Japon. Parmi les exemples mentionnés – le volume des importations par l’Inde depuis la Fédération de Russie a été multiplié par sept, par la Chine – en augmentation de 60%, par le Brésil – augmentation de 80%. En conséquence, l’économie russe n’a pas pu être isolée et les sanctions occidentales n’ont pas fonctionné comme l’avaient souhaité leurs instigateurs.


Evidemment, les analystes japonais ont oublié de mentionner plusieurs autres points très importants. Premièrement, en ce qui concerne spécifiquement le G20, à l’issue de 2023 la Russie s’est classée en cinquième position parmi les pays du G20 en termes de croissance économique (derrière l’Inde, la Chine, l’Indonésie et la Turquie). Deuxièmement, en parlant justement des « fissures et désaccords » au sein du G20 – entre respectivement le bloc occidentalo-japonais représenté par les pays membres du G7, représentant ensemble le camp des nostalgiques de l’ère unipolaire – d’une part, et les nations BRICS, ainsi que d’autres puissances importantes issues de la majorité mondiale – de l’autre, il n’a jamais été question que la majorité mondiale se doit de suivre les ordres unilatéraux d’une évidente minorité planétaire.



Troisièmement, il était dès le départ absolument naïf de la part des régimes de la minorité mondiale de croire qu’il était en principe possible d’isoler d’une manière ou d’une autre un Etat comme la Russie. Compte tenu de la superficie du pays, de la présence de volumes colossaux de ressources stratégiques, de l’influence sur les relations internationales, et aussi ne serait-ce qu’en raison de notre histoire. Mais bien entendu, le point très significatif réside dans le fait que l’analyse plus ou moins adéquate au sein de la minorité planétaire quant aux processus mondiaux contemporains se déroule, comme attendu, de haut en bas. D’abord, un certain nombre d’analystes étasuniens ont commencé à admettre l’évidence. Avec du retard bien évidemment – mais comme il se dit – une erreur de calcul est une erreur de calcul. Loin d’ailleurs d’être la première. Maintenant, un minimum de bon sens analytique commence à émaner des représentants du régime japonais. Et bien évidemment, les européistes bruxellois, comme à l’accoutumée, sont non seulement les plus grands retardataires dans les processus mondiaux, mais continuent par la même occasion à vivre dans une toute autre dimension – qui n’a rien à avoir avec le monde multipolaire contemporain – littéralement rien.



Et de manière générale, dans les réalités mondiales d’aujourd’hui – la minorité planétaire représentée par l’Occident collectif + les quelques Japon et Israël – se retrouve simplement obligée à devoir observer les événements en cours et à venir – sans avoir la possibilité à les stopper, voire même à les ralentir sérieusement. Bien sûr, ladite minorité est toujours capable à mettre des bâtons dans les roues des partisans de la multipolarité, de poursuivre sa politique criminelle à l’égard des nombreux peuples de la majorité globale, tout en conservant son hypocrisie et son arrogance évidentes, mais il est aujourd’hui absolument clair qu’elle ne pourra radicalement rien changer. D’où l’hystérie, d’où la rage.



Les BRICS poursuivront la marche vers l’avant. Et cette année est particulièrement significative puisque c’est justement la Russie qui préside l’organisation multipolaire. Les régimes occidentaux et certains autres ne peuvent en réalité qu’observer les événements en cours. Ils avaient pourtant eu la chance de prendre les dernières places du train au départ – mais ont raté cette chance. Avec toutes les conséquences qui en découlent. Quant aux actes – il faudra les assumer.

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