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Conflit en Ukraine / Économie: le baril du pétrole désormais à 125 dollars



Les conséquences du conflit Ukraino-russe se font ressentir de plus en plus! Cette fois, c'est le prix du pétrole qui a connu une hausse considérable. Évalué à 100.85 en avril dernier, puis 112 dollars en début mai, le Brent dépasse désormais les 120 dollars le baril, soient 125 dollars, s'approchant du WTI américain, le West Texas Intermediate, une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du New York Mercantile Exchange, (la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison le même mois montaient quant à eux de 1,6% à 119,12 dollars, au plus haut depuis deux mois. Selon certains analystes tels que la Bank of America global research, le baril de Brent de mer du Nord pourrait dépasser les 150 dollars en cas de forte diminution des exportations du pétrole russe.


L'UE va t'elle capituler face à sa menace d'embargo sur Moscou?


La Commission européenne a proposé il y a trois semaines d'imposer progressivement un embargo sur le pétrole russe dans le cadre d'un nouvel ensemble de sanctions, ce à quoi la Hongrie, l'allié le plus proche de Moscou au sein de l'UE, s'oppose, puisqu'elle y voit une bombe nucléaire économique.Si les Etats-membres de l'Union européenne (UE) réunis pour un sommet européen ces lundi et mardi trouvent un accord sur un embargo sur les achats de pétrole à la Russie, le marché pétrolier pourrait s'en trouver modifié dans les prochains mois à travers accéleration de la réorientation des flux commerciaux déjà en cours et obligera les compagnies pétrolières russes à fermer davantage de puits". D'où un risque d'une hausse constante de la production (hors Russie), qui, associée à une croissance plus lente de la demande, en particulier en Chine (soumises à des restrictions d'activité en raison des confinements dus au Covid), permettront de parer à un déficit important de l'offre à court terme.


Difficile donc de Compenser avec les Importations venant d'ailleurs, notamment d'Inde,


Quand on sait que l'offre russe, au premier trimestre, s'élevait à 12,6 mbj, soit 12,8% de l'offre mondiale. Déjà que la Russie est le deuxième exportateur mondial de pétrole et l'Europe reste encore son premier client. La seule alternative pour éviter le chao, serait pour l'OPEP de laisser tomber les sanctions contre Moscou.

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