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Un ancien directeur de la BEAC à Yaoundé alerte sur la détérioration de la gouvernance de la BEAC



Un essai critique et lanceur d’alerte sur l’importante détérioration de la gouvernance de la BEAC au cours de ces dernières années.


La Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) dirige depuis 1972 la politique monétaire de ses six pays membres – le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad –, formant ensemble la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Malheureusement, malgré son rôle majeur dans la gouvernance monétaire de ces pays, la gestion interne de la Banque se détériore d’année en année. En effet, depuis des changements institutionnels réalisés en 2010, des pratiques douteuses paraissent se multiplier : ses dirigeants délaissent peu à peu l’intérêt collectif communautaire au profit de leurs besoins personnels. Aujourd’hui, ces pratiques mettent l’avenir de la BEAC et celui de la CEMAC en danger, il est donc urgent d’alerter sur ce qui se cache derrière cette mégestion.


Après avoir publié plusieurs tribunes dans des journaux nationaux et internationaux, Djimadoum Mandekor, ancien directeur de la BEAC, propose un essai maîtrisé, structuré et concis dans lequel il met en lumière le détournement des objectifs de cette institution au détriment du service des populations, et la souffrance du personnel qui résulte de cette situation. En tant que lanceur d’alerte et porte-voix des partisans du redressement de la BEAC, il livre sans détour ses solutions pour redonner de l’éclat à cet édifice ébranlé et en faire un véritable instrument de développement économique et financier ainsi que d’intégration sous-régionale.


AUTEUR - Djimadoum Mandekor

Djimadoum Mandekor est un économiste tchadien. Anciennement directeur au siège de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), à Yaoundé, au Cameroun, il a, jusqu’en 2012, mené sa carrière professionnelle à différents postes au sein de la Banque centrale de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et à la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba. Il est aujourd’hui retraité.


EXTRAIT

La BEAC était jadis le fleuron des institutions publiques nationales et sous-régionales [dans la CEMAC]. Mais son aura a, après des signes de dysfonctionnement déjà relevés à la fin des années 1980, décliné dangereusement pendant la décennie 2000-2010. Elle se retrouve maintenant à un tournant de son existence. Depuis l’affaire des détournements de fonds […] son image est de plus en plus écornée dans l’opinion […]. Fin juillet 2022, les réseaux sociaux ont braqué les projecteurs sur une nouvelle affaire : l’organisation très contestée d’un concours de recrutement de ses cadres supérieurs.


DONNEES TECHNIQUES

Genre : essai

Format : 14,8 x 21 cm

Pages : 218 pages

ISBN : 978-2-35523-885-7

Prix : 20,30 €

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