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Tchad / Gouvernement : l’ONU et l’Union Africaine vont accompagner le CMT



Trêve de suspens au sein de l'Union africaine vis-à-vis du Tchad. La décision tant attendu du conseil de paix et sécurité de l'institution est finalement tombée après plusieurs reports et de longues assises.


C’est donc officiel, le conseil militaire de transition n'écope d’aucune sanction comme le préconisait bon nombre de détracteurs du gouvernement Tchadien actuel. A la place des sanctions, le conseil de paix et sécurité de l’instance panafricaine opte pour un accompagnement de la transition à Ndjamena. En d'autres termes, le Tchad n’est pas suspendu des instances de l'Union Africaine malgré l'instauration d'un pouvoir militaire qui depuis son installation il y a trois semaines continu d'asseoir son autorité. A en croire certaines indiscrétions, des conditions particulières pourraient être d'actualité d'un calendrier pour l'organisation d'élection ou encore la présence d'un président civil. C'est ce qui explique que parmi les 15 pays africains membres du CPS, la plupart des États de la Cédéao ne voulaient pas sanctionner les autorités de Ndjamena, pas plus que le Cameroun. Ils ont visiblement convaincu l'Algérie, le Ghana et les pays d'Afrique australe d'aller dans leur sens. Il faut rappeler que le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine a envoyé fin avril sa mission au Tchad parce qu'elle ne parvenait pas à s'accorder sur une position commune.


Certains pays, surtout d'Afrique australe, étaient farouchement opposés à ce qu'il y ait une « exception » tchadienne. Ces derniers prônaient une suspension du Tchad de l’Union africaine en raison de la prise de pouvoir par ce qu'ils qualifient de « coup d'État militaire ».

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