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Sénégal / Energie : Sommet «MSGBC Oil, Gas and Power », 2eme édition



Les travaux de la deuxième édition du Sommet « MSGBC Oil, Gas & Power », organisé par Energy Capital & Power (Ecp), une plateforme d’investissement en Afrique pour le secteur de l’énergie, se sont ouverts, jeudi pour une durée de deux jours à Diamniadio, au Sénégal, avec la participation de représentants de pays africains.



Organisé sous le patronage du président sénégalais et par ailleurs président de l’Union africaine, Son Excellence Macky Sall, le forum qui comprend des tables rondes, des séminaires et ateliers, une exposition et des stands des principaux acteurs énergétiques de la région, est tenu sous le thème « l’avenir du gaz naturel: La croissance par l’investissement stratégique et l’élaboration de politiques ».


La cérémonie d'ouverture de cette rencontre de deux jours a été présidée ce jeudi 1er septembre par le chef de l'Etat sénégalais au Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. Lors du panel ministériel d’ouverture dudit sommet, les ministres de l’énergie d’Afrique de l’Ouest ont mis en avant, le rôle du gaz naturel domestique dans le développement des économies régionales.



En effet, le MSGBC regroupe des pays de la sous-région que sont la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et la Guinée Conakry. Sont également présents à cette conférence d’importants investisseurs étrangers, avec des délégations venant des États-Unis, d’Australie, d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient, ainsi que des représentants d’autres pays africains comme le Maroc et la Côte d’Ivoire.


Au programme de l’événement, les sessions axées sur le marché, notamment un forum sur la sécurité, qui met en avant l’impact de la géopolitique sur les investissements directs étrangers (IDE) et montre comment cette implication pourrait être réorganisée pour obtenir un avantage concurrentiel, selon les organisateurs.



Selon le chef de l’Etat sénégalais, il est clair que pour le moment, les 2,5 millions de tonnes annuelles de gaz prévue fin 2023 sont principalement destinées à l’exportation, sous forme de gaz naturel liquéfié. Sur le gisement de la Grande Tortue qui se situe à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, il est déjà prévu que « chaque pays aura l’équivalent de 250 méga watt d’électricité ». Mais dans la deuxième phase de ce projet, il martèle que la part qui revient aux deux pays doit être renforcée pour le gaz to power mais aussi pour l’industrie pétrochimique.

L'exploitation du gaz naturel est une véritable source d'enjeux énergétiques et économiques pour le Sénégal. Et cet enjeu est encore plus grand pour le projet en développement Yaakar Teranga, qui se trouve au large de la ville sénégalaise de Kayar. Ce gisement vise clairement à satisfaire les besoins en gaz du marché domestique à partir de 2024.


Il faut rappeler que la première édition de la conférence, qui s’est tenue en décembre 2021, avait connu la participation de plus de 800 délégués, de plus de 60 intervenants et de 54 représentants des médias, ainsi que des émissaires de 24 pays.


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