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RDC : le code minier dérange !



Dans l’est de la République démocratique du Congo, pas de cessez-le-feu entre l’armée et les rebelles du M23. Les affrontements qui ont repris mardi se sont poursuivis ce samedi à une quinzaine de kilomètres de la cité de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu sous état de siège depuis 11 mois. L’armée tente de reprendre le contrôle des localités conquises par les rebelles.



Mais alors qu’en août dernier, des soi-disant « experts antiterroristes » ont été déployés en RDC pour ce que les médias occidentaux appelaient de « mission d’appuyer l’armée congolaise contre les Forces démocratiques alliées (ADF) », rien ne semble avoir changé et au contraire, la situation s’empire de jour en jour, donnant le prétexte aux instances internationales interventionnistes comme la Monusco de maintenir leur présence sous prétexte de l’insécurité.

De plus, l’axe occidental cherche depuis longtemps à semer le chaos en RDC via son voisin, le Rwanda. Depuis plusieurs mois, les médias stipulent que Kigali serait derrière le M23, lors de sa dernière rencontre avec les autorités rwandaises, l’ancien Envoyé spécial des États-Unis dans la région des Lacs, Péter Pham a clairement affirmé cette information et a fait comprendre que les États-Unis soutiennent l’agression de la RDC par son voisin rwandais.

« “Ravi de rencontrer son excellence Dr Vincent Biruta, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, alors qu’il entame sa visite à Washington. Le Rwanda est un partenaire clé pour les États-Unis en Afrique, contribuant à la sécurité régionale et étant le fer de lance des efforts de développement et d’intégration économiques”, a déclaré l’ancien Envoyé spécial des États-Unis dans la Région des Lacs, Péter Pham, comme pour dire que peu importe les accusations d’agression de la RDC par les militaires rwandais, rien ne va ébranler la coopération entre les USA et la République du Rwanda », lit-on dans les médias.


Pourquoi les USA font chanter la RDC, une Amérique qui détient des forces spéciales dans le nord Kivu ?

Ce sont en effet les velléités expansionnistes qui convoitent les richissimes mines de la RDC, a poussé les Américains a provoqué Paul Kagamé qui lui, comme toujours compte à rendre service aux occidentaux suscité M23 à déstabiliser les frontières congolaises.

Il y a évidemment une raison pécuniaire derrière dans la mesure où le gouvernement Tshisekedi est peut être pro-américain, mais pas totalement anti-RDC. C’est de loin le code minier qui poserait problème.


D’ailleurs le 30 mars dernier, un colloque de deux jours s’est tenu à Sandton à Johannesburg (Afrique du Sud) sur la politique minière de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Il s’agissait d’une initiative de l’ONG Southern Africa Ressource Watch (SARW) et ses partenaires.

L’objectif était alors d’amener les pays membres de la SADC à valoriser leurs produits miniers. Une démarche qui peut contribuer au développement social et économique de ces pays. Pour cela, ces pays doivent accélérer la mise en œuvre de leur politique minière commune.

« Le code minier de 2018 interdit l’exportation des minerais à l’état brut. Les pays qui tirent le plus profit de l’exploitation minière sont ceux qui ont réussi le traitement et la transformation des minerais localement. Par exemple, au-delà d’exporter la cathode de cuivre, la RDC doit songer à produire des câbles électriques. C’est en cela que partager une politique minière commune au sein de la SADC lui offre de belles perspectives, soutiennent des experts. Ayant beaucoup de réserves de diamant, la RDC peut s’inspirer du modèle botswanais. Ce pays aujourd’hui n’exporte aucun diamant à l’état brut », lit-on dans les médias en ce qui concerne le code minier de la RDC.


Tous ces agissements deviennent encore plus significatifs quand on sait que le pétrole manque aux pays européens et que le fait de mettre des pressions sur la RDC pourrait être dans le strict objectif de piller davantage les ressources du pays.

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