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Présidentielle Tchad 2021:le candidat du consensus, Idriss Déby largement en tête dans les décomptes



Après une longue journée de vote, le chef de l'Etat sortant Idriss Déby Itno fait la course en tête, battant de loin des challengers inexpérimentés qui ont très vite semé le doute et poussé les Tchadiens à faire bloc derrière le Maréchal du Tchad.


Dans l'écrasante majorité des bureaux de vote des villes tchadiennes, Idriss Déby Itno est largement en tête avec des résultats dépassant parfois les 95%. C'est le cas notamment à Bokoro, Abéché, Oum-Hadjer, Mongo, Massenya, Bili, Bilitine, Pala, Moundou, Koumra et Sarh. Les villes de Bongor, Doba, Am-Timan et Aboudeia n'échappent pas à cette tendance.


A N'Djamena, la capitale, le candidat du consensus est largement en tête dans de nombreux centre de votes. Le chef de l'Etat avait d'ailleurs voté tôt en début de matinée dans le bureau no 3 de cette commune, dans le quartier Djambal Ngato. Arrivé en look classique: boubou blanc, lunette de soleil, et écharpe au cou, il exprimait un large sourire, comme déjà rassuré du plébiscite de cette autres journée historique.


A Amdjarass, capitale de l’Ennedi Est, Idriss Déby est à l'échappée et fait la course en tête. Très loin de ses concurrents. C'est aussi le cas dans la province du Batha où les électeurs sont sortis tôt ce matin et se sont massivement rendus aux urnes.


Un scrutin aux allures de référendum


Déjà à un mois de la présidentielle, beaucoup annonçaient un raz-de-marée électoral d'Idriss Déby Itno, face à une opposition novice, hésitante et plus que divisée.


« Nialbé n’est pas représentatif de l’opposition. Quant à Pahimi Padacké, il a soutenu Idriss Déby Itno en 2016. Dans les urnes, c’est un scrutin une nouvelle fois joué d’avance », déplore un politologue tchadien. « L’opposition sait qu’elle n’a pas su se rassembler et qu’elle ne peut pas faire le poids face au MPS. Avec l’affaire Dillo Djerou, elle a trouvé le moyen de se retirer et de faire du bruit autour d’un boycott », dénonce pour sa part un cadre de la majorité.


« Quel que soit le déroulé des événements, cela ressemble à un échec. Le Tchad n’est pas capable d’organiser des élections apaisées avec la présence d’une opposition véritable », poursuit notre politologue. « Kebzabo, Bongoro, Yorongar et Masra vont essayer de transformer le scrutin en référendum pour ou contre le président, le vote contre étant l’abstention. Et le MPS va déployer tous ses moyens pour pousser les Tchadiens aux urnes », décrypte un diplomate à N’Djamena.

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