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ONU: le commandant adjoint des opérations et du renseignement du M23, Bernard Byamungu sanctionné



Le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a annoncé des sanctions internationales contre Bernard Maheshe Byamungu, ancien colonel des forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) et actuel commandant adjoint des opérations et du renseignement du mouvement terroriste M23, auteur des crimes graves dans une partie de la province du Nord-Kivu.


Il est à noter le comité du Conseil de sécurité de l'ONU a ajouté deux noms à la liste des sanctions internationales qui visent des responsables de groupes armés actifs dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), Bernard Maheshe Byamungu et Protogène Ruvugaikore, ont annoncé mercredi les Nations unies dans un communiqué.


Selon l’ONU, en tant que dirigeant du M23, Byamungu participe à la promotion des activités du groupe armé et les appuie. En janvier 2023, il a été promu Général de brigade de l’Armée révolutionnaire du Congo, la branche armée du M23. Il a ensuite été nommé chef d’état-major de Sultani Makenga et a validé depuis la planification de toutes les opérations menées par le M23 en RDC.


D’après le communiqué de l’ONU, Bernard Byamungu est accusé d’avoir commis en RDC des actes qui constituent des violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits ou des violations du droit international humanitaire, notamment des actes dirigés contre des civils, y compris des meurtres et mutilations, des viols et d’autres violences sexuelles, des enlèvements, des déplacements forcés et des attaques contre des écoles et des hôpitaux.


Appartenant à la direction politique ou militaire de milices congolaises, dont celles qui reçoivent un appui venant de l’extérieur de la RDC, l’ONU affirme que Bernard Maheshe Byamungu fait partie de ceux qui font obstacle à la participation de leurs combattants aux opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration. L'ONU souligne qu'il a validé la planification de toutes les opérations du M23 en RDC depuis lors et rappelle qu'un mandat d'arrêt a été émis à son encontre par les autorités congolaises.


Pour rappel, Sultani Makenga est un chef militaire du Mouvement du 23 mars (M23) opérant en République démocratique du Congo. En tant que dirigeant du M23 (ou « Armée révolutionnaire du Congo »), M. Makenga est l’auteur et le responsable de violations graves du droit international humanitaire pour meurtres, mutilations, violences sexuelles, enlèvements et déplacements ayant pris pour cibles des femmes et des enfants dans des situations de conflit armé. Il est également responsable de violations du droit international au titre des actes du M23 pour avoir recruté ou utilisé des enfants dans les conflits armés en RDC. Sous les ordres de Sultani Makenga, le M23 a commis des atrocités généralisées contre la population civile de la RDC.

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