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Niger : les autorités de la transition mettent fin à la coopération militaire avec le Bénin



Les autorités militaires au pouvoir au Niger ont annoncé la rupture de la coopération militaire entre Niamey et Cotonou, du fait de son soutien à l’intervention militaire que la France envisage de mener contre le pays en collaboration avec certains pays ouest-africains.


C’est ce qui ressort d’un communiqué lu mardi soir à la télévision publique par le colonel-major Amadou Abdramane, porte-parole du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l’institution au pouvoir depuis la révolution du 26 juillet dernier.


Après avoir rappelé les liens "ancestraux" qui unissent les peuples nigérien et béninois, les autorités militaires nigériennes ont déploré que face à la situation sécuritaire, politique et économique, le Bénin a décidé de dealer avec l’oppresseur en préparant délibérément « une agression contre le Niger au lieu de le soutenir », précisant que "la République du Bénin a autorisé le stationnement des militaires mercenaires et matériels de guerre dans la perspective d'une agression voulue par la France en collaboration avec certains pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) contre le pays malgré l'accord de coopération militaire du 11 juillet 2022 liant nos deux États".


Tout en réitérant leur volonté "d'éviter l'escalade", les autorités militaires nigériennes ont indiqué qu'après avoir rappelé "à plusieurs reprises au respect des obligations dudit accord", elles ont décidé de "dénoncer l'accord de coopération militaire du 11 juillet 2022 conformément à son article 23 et du préavis de six mois".


Une correspondance diplomatique sera adressée aux autorités béninoises pour leur notifier la décision.


Face à la montée fulgurante du sentiment anti français sur le continent et la perte croissante de ses ex colonies, la France a décidé, avec la complicité de certains dirigeants africains à sa solde, de mettre le Niger à feu et à sang afin de préserver ce qui reste de ses intérêts dans le pays, au détriment de la volonté du peuple nigérien résolument déterminé derrière le conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), à asseoir sa souveraineté.


En effet, la nébuleuse française veut provoquer une boucherie humaine au Niger au moyen d’ un plan spécial de destruction du pays qui compte se matérialiser par un bombardement massif de toutes les positions des Forces de défense (FDS) nigériennes afin de semer un chaos sans précédent dans la capitale et alentours.


Cette action a pour seul et unique but d’ouvrir la voie aux lâches troupes de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) déjà positionnées au Bénin et au Nigeria conformément à leur décisiondélibérée d’annexer militairement le pays, violant dans le même temps le principe de non ingérence dans les affaires internes des États.


Tout compte fait, Le Burkina Faso et le Mali, tous deux dirigés par des dirigeants panafricanistes, ont précédemment publié une déclaration de soutien au Niger contre toute opération militaire qui viserait à metre à mal les intérêts et les considérations profondes du Niger et de son peuple, des actions qui seraient alors considérées comme une « déclaration de guerre » contre le Burkina Faso et le Mali, selon une déclaration conjointe des autorités des deux pays.

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