Mali / Sanctions de la CEDEAO : Choguel Maïga exprime son mécontentement

Le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga exprime sa désapprobation contre les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) imposées contre les ministres et membres du Conseil national de transition (CNT). C’était le 22 novembre 2021, lors d’une rencontre avec les hauts administrateurs de l’Etat malien. Il a déclaré que la CEDEAO a décidé de sanctionner le Mali, au moment où l’Etat traverse des difficultés. Indiquant que le Mali est malade, agressé, affaibli, tombé et même humilié. Le chef du gouvernement a dit qu’il prend acte de la décisiondu bloc ouest africain, tout en la déplorant.

Choguel Maïga regrette que la concertation fondée sur la bonne foi n’est pas permis l’instauration d’une collaboration fructueuse entre son gouvernement et l’organisation. Il a déclaré que la CEDEAO a opposé au Mali la réalité des textes qui n’étaient pas à la base de la création de l’organisation. Alors que son pays est confronté à une toute autre réalité notamment à l’insécurité généralisée.

L’homme de 63 ans a également posé la question de savoir où était la CEDEAO et la Communauté internationale, lorsque des maliens sont morts parce qu’ils réclamaient leur droit ?

S’exprimant au sujet de la collaboration avec la Russie, Choguel Maiga a déclaré Moscou et Bamako entretiennent d’excellente relations bilatérales depuis l’indépendance du Mali.

En somme concernant certains qui ont parlé d’Isolement, le premier ministre malien a déclaré que « Le Mali n’a jamais été isolé et ne sera jamais isolé. Il suffit d’en juger par le nombre des pays, et non des moindres, qui ne cessent de lui apporter leurs appuis multiformes », a-t-il encore noté.

En rappel, la CEDEAO a décidé de sanctionner 150 personnalités maliennes, après que les autorités ont décidé de repousser l’échéance électorale notamment la présidentielle prévue en février 2022.