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Mali, le déclencheur de la libération de l’Afrique !



Il est grand temps que le Mali sorte des organisations qui ne visent qu’à le nuire.

La dernière mission du médiateur de la CEDEAO a encore échoué, du moins du point de vue des Maliens…

Mais, la mission obéit aux instructions du Grand Maître Macron, et Macron ne veut visiblement pas s’arrêter là.

Le silence de la Communauté internationale à travers le monde est quand même pesant.


Le communiqué N° 24 du Gouvernement du Mali nous apprend que les autorités maliennes, après fortes argumentations, ont lâché du lest en abaissant progressivement leurs prétentions à 36 mois, puis à 29 mois et enfin à 24 mois.


La CEDEAO a justifié son refus, dans son communiqué du 20 mars 2022, par sa « volonté de soutenir le Mali dans la réalisation des aspirations de son peuple à la paix, à la bonne gouvernance et au progrès »


Le peuple malien la remercie pour sa magnanimité, mais n’est pas crédule.


La CEDEAO a-t-elle jamais consulté le peuple malien pour connaître ses aspirations ?


De quel droit s’arroge-t-elle le pouvoir de décider en lieu et place du Peuple malien ?


Cependant, Grand Maître Macron n’en rate pas une pour dénoncer un double coup d’État au Mali.


D’après son argumentation, le second coup d’État ayant mis fin au premier en mai 2021, la transition aura duré 10 mois en ce mois de mars. Les 24 mois récemment proposés conduiraient donc à une Transition de 34 mois… soit 2 mois de moins que les 36 accordés au Burkina Faso !


Nous nous réjouissons de la bonne fortune de nos frères burkinabés, tout en dénonçant vivement l’intrusion du Grand Maître Macron, spécialiste devant l’éternel du « deux poids, deux mesures » !


Nous savons que les Chefs d’État de la CEDEAO, dans une grande majorité, ne partagent pas cette injustice. Il est grand temps qu’ils s’en désolidarisent !


Les autorités maliennes, par leur « volonté de soutenir le Mali dans la réalisation des aspirations de son peuple à la paix, à la bonne gouvernance et au progrès », ont montré leur bonne foi en baissant graduellement leur offre de 60 mois à 24 mois.


La mauvaise foi est désormais dans le camp de la CEDEAO.


Mais en fait, le comportement aussi flagrant de la CEDEAO cache tout de même quelque chose de bizarre dans cette affaire. En effet, continuer à alimenter le terrorisme, s’arranger pour que les liens tissés entre le Mali et ses voisins mauritanien et algérien soient rompus d’une manière ou d’une autre, isoler entièrement le Mali, pour que ce pays ne devienne pas un exemple dans la région. Il est clair que les 12 mois que la CEDEAO veut absolument imposer à Bamako sont un laps de temps aberrant, et impossible à respecter, et c’est bien le but recherché. Imaginez donc que le Mali réussisse la Transition, réussisse à empêcher la France d’imposer un de ses pions à la tête du pays, d’autres pays ne suivront pas la même voie ? De plus, maintenant que la France a été humiliée au point d’être obligée d’user de la mauvaise foi et du déni couvrir sa défaite au Mali, ne veut absolument pas en rester là. Mais mis à part le bluff, que peut faire réellement Paris contre le Mali ? Organiser l’assassinat des dirigeants maliens, c’est déjà tenté. Isoler le Mali, c’est un échec. Renforcer le terrorisme, les Fama et les Russes sont en train de s’en occuper. Économiquement parlant, Bamako est obligé de lancer l’industrialisation du pays, et pour ça, l’électricité est importante, mais surtout briser les blocages qui l’empêchent d’y arriver, comme le franc CFA. Les Autorités maliennes y travaillent justement. Macron veut absolument empêcher ça, car si la mèche s’allume, il lui sera plus possible de contenir les pays d’Afrique de l’Ouest.

Si Macron est maître de la CEDEAO avec Washington, il est clair que les populations africaines sont maîtres de leur propre destin. Les pays doivent se souder entre eux pour prouver leur indépendance. Lorsqu’un pays de l’Afrique de l’Est est victime d’un régime de sanction de Washington, comme cela a été le cas avec le Zimbabwe, on a constaté que les pays voisins ne restent pas les bras croisés et en plus ils dénoncent les sanctions et mettent la pression pour que les sanctions soient levées.


Bref, sans union, l’Afrique restera enchaînée au néocolonialisme.

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