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Lorsque la lutte anticoloniale fait trembler les nostalgiques de l’unipolarité



Le Forum des partisans de la lutte contre les pratiques néocoloniales de Moscou a mis en avant la ferme conviction d’une large partie des peuples du monde que les vestiges du néocolonialisme et de l’ère unipolaire se doivent d’être définitivement éradiqués. Cette réalité, de manière parfaitement prévisible, crée déjà un fort malaise au sein de l’évidente minorité mondiale occidentale.



Ledit forum international, baptisé également Pour la liberté des nations, a réuni dans la capitale russe de nombreux représentants des quatre coins du monde, dont plusieurs délégations africaines. A ce titre, le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, ayant fait le déplacement en Russie pour assister au forum – a affirmé que les pratiques néocolonialistes de l’Occident sont l’objectif principal de l’instabilité.


«Il est temps de briser les chaînes du néocolonialisme occidental pour tous les peuples, partout à travers le monde. Il est temps d’arrêter l’expansion de cette idéologie pernicieuse et destructrice, cette machination de préjugés que certains peuples du monde vivent chaque jour dans leur chair, dans leur âme et qui les empêchent de maîtriser véritablement leur destin. C’est pourquoi mon pays a adhéré au partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif, développés par les BRICS», a également déclaré http://news.abangui.com/h/87810.html le chef d’Etat de la Centrafrique.



De son côté, Fikile Mbalula, le Secrétaire-général du parti au pouvoir sud-africain l’ANC (Congrès national africain), le parti historique de Nelson Mandela et ayant joué le rôle clé dans la lutte contre le régime raciste pro-occidental de l’apartheid, a affirmé que son pays l’Afrique du Sud considère la Russie comme un ami proche, et que pour cela l’Etat sud-africain n’a pas à s’excuser. Il a également ajouté que la République sud-africaine est prête à sacrifier ses relations avec d’autres pays si cela sera nécessaire – mais ne compte pas reculer des valeurs qui sont les siennes.


Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a quant à lui déclaré qu’il est aujourd’hui nécessaire à entamer un travail systématique d’éradication des pratiques néocoloniales, tout en prônant une mobilisation internationale pour défendre la justice dans les affaires mondiales. Il a également rappelé qu’aujourd’hui, la Russie, malgré les pressions occidentales, se bat à nouveau non seulement pour elle-même, mais aussi pour le monde entier, comme cela avait été affirmé par le président russe Vladimir Poutine. Sergueï Lavrov n’a d’ailleurs pas manqué à ce sujet à rappeler tous les exemples de pays ayant subi les agressions néocoloniales de la minorité planétaire occidentale.



Liu Jianchao, chef du Département international du Comité central du Parti communiste chinois, a également pris part au Forum des partisans de la lutte contre les pratiques néocoloniales. Il a affirmé que la Chine préconise que toutes les parties défendent conjointement le droit de tous les pays à promouvoir le développement et la prospérité. Toujours selon lui – le colonialisme continue d’émerger de diverses manières, apportant souffrance et désastre au monde, tout en appelant à nouveau à construire une communauté de destin pour l’humanité. Le haut responsable chinois a par ailleurs rencontré en marge du forum le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, chef du parti Russie unie et ancien président du pays, Dmitri Medvedev.


Pour information, le premier Forum Pour la liberté des nations a réuni plus de 400 représentants en provenance de plus de 50 pays. Maintenant et en termes de perspectives, si ledit forum à Moscou a clairement démontré que les participants étaient unis sur les principes et les valeurs défendus dans le cadre de la lutte contre les pratiques modernes du néocolonialisme, de manière parfaitement attendue la réaction de la minorité planétaire représentée par les régimes occidentaux et les nostalgiques de l’unipolarité – n’était autre que de l’hystérie.



Les Occidentaux n’ont d’ailleurs pas manqué à envoyer des messages aux représentants des pays du Sud global leur demandant «à ne pas tomber dans le piège de la Russie». Pour autant, il est aujourd’hui évident que ladite extrême minorité occidentale ne sera pas en mesure à pouvoir inverser la tendance et les processus en cours de l’ordre multipolaire international. Y compris dans le cadre de l’interaction de plus en plus poussée entre les principaux partisans et défenseurs de la multipolarité, étant par la même occasion des opposants fermes aux pratiques néocoloniales de l’Occident collectif. Tout comme l’Occident ne sera pas en mesure à faire tomber dans son piège les nations représentant la large partie de l’humanité, dans l’objectif à faire revivre le diktat occidental.

Aujourd’hui il est devenu définitivement clair que les régimes occidentaux, mauvais élèves et nostalgiques d’une ère révolue, représentent une menace pour la stabilité internationale. Leur vive opposition et haine non seulement vis-à-vis des grandes puissances mondiales pro-multipolaires que sont la Russie et la Chine – sont également applicables à tous les peuples, organisations internationales et groupes de pensée qui refusent le diktat de la communauté occidentale. BRICS, l’Organisation de coopération de Shanghai, Sud global, le panafricanisme à l’échelle continentale de l’Afrique – pour ne citer qu’eux – représentent tous les grands défis pour l’axe otano-occidental.



Et si ce dernier continue à s’autoproclamer être le regroupement de ceux qui défendent prétendument la «démocratie et les libertés» – qu’il fasse au moins un geste symbolique qui pourrait tenter à lui faire sauver ses affirmations totalement irréelles et hypocrites. Comme par exemple un vote général de tous les pays membres de structures se trouvant sous contrôle de la minorité occidentale – FIFA, Comité international olympique, entre autres – sur le retour plein et sans conditions de la Russie et de la Biélorussie dans les compétitions internationales. Un vote – rien de plus. Mais il faut être honnête et réaliste – l’Occident, ce faux apôtre de la démocratie, ne le fera jamais, car il connait déjà et très bien les résultats de tels votes et référendums.


C’est ce qu’il fallait démontrer – l’Occident collectif est donc non seulement représentatif d’une extrême minorité à l’échelle planétaire, mais est également tout sauf un quelconque défenseur de valeurs démocratiques. Les seules caractéristiques applicables à cet Occident étant: vols, pillages massifs, agressions, racisme, pure mentalité coloniale, arrogance et hypocrisie extrêmes. La liste est pourtant loin d’être exhaustive.



Et face à cela – il est du devoir des représentants de la majorité mondiale à accélérer tous les mécanismes qui permettront à la minorité arrogante non seulement de chuter une bonne fois pour toute, mais aussi et surtout à simplement lui faire apprendre la place à l’échelle mondiale qui revient à ladite minorité. Face au refus des dits nostalgiques de l’ère unipolaire à s’adapter aux réalités contemporaines et à venir – c’est la seule option fiable et réaliste.

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