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Les dossiers sales de la France en Afrique !



On voit de plus en plus l’implication de la France dans des sales affaires dans les quatre coins de l’Afrique. Le 29 mars 1988, peu avant 10 heures, Dulcie September est abattue devant les bureaux de l'ANC dans le 10e arrondissement de Paris. Cinq balles tirées à bout portant. Dès le début de l'enquête, ses proches accusent les services secrets sud-africains.


Quelques années plus tard, un ancien chef des escadrons de la mort sud-africains avoue - devant la Commission Vérité et Réconciliation chargée de faire la lumière sur les crimes de l’apartheid - avoir commandité le meurtre de la militante. Il affirme que l'un des deux tueurs était un mercenaire français.


Aucun coupable ne sera jamais identifié par la justice française, qui en juillet 1992, a classé l'affaire sans suite. Depuis, la famille de la militante tente d’obtenir la réouverture de l’enquête. Par deux fois, la justice française a rejeté la demande.


Selon des journalistes néerlandais et sud-africains, Dulcie September enquêtait à l'époque sur les ventes d'armes françaises à l'Afrique du Sud, en plein apartheid et en violation de l'embargo international. Pour la militante anti-apartheid, Jacqueline Derens, amie de Dulcie September, celle-ci avait mis le doigt sur un sujet sensible et était devenue gênante non seulement pour le régime d'apartheid, mais également pour la France.


Même topo concernant le génocide du Rwanda. Le rapport d'une commission française d'historiens a "invisibilisé le rôle de mercenaires français au côté des génocidaires" au Rwanda en 1994, dont celui de l'ex-gendarme de l'Elysée Paul Barril, estime l'association française Survie qui révèle plusieurs notes de la DGSE "délaissées", selon elle.


Dans un rapport publié en 2021, la commission a conclu aux "responsabilités lourdes et accablantes" de la France et à l'"aveuglement" du président de l'époque François Mitterrand et de son entourage face à la dérive génocidaire du gouvernement hutu que soutenait alors Paris.

Évidemment, lorsqu’on parle de la DGSE et des mercenaires français en Afrique, on ne peut pas non plus s’empêcher de penser également à l’implication de mercenaires français lors de la tentative d’assassinat du président malgache Andry Rajoelina ainsi que les mercenaires impliqués en Centrafrique, notamment avec l’arrestation de Juan Rémy Quignolot à Bangui en mai 2021, arrêté avec un très important arsenal, mais également, il y a un mois de cela, les 4 mercenaires français arrêtés aussi à Bangui soupçonné d’avoir planifié l’assassinat du président centrafricain Faustin Archange Touadera.


Sans oublier évidemment les propos du Premier ministre malien, Choguel Kokala Maiga, qui, à de nombreuses reprises, avait déjà fait part au monde entier de la coopération de la France avec des groupes armés dans le nord du pays.


Sans oublier que dernièrement, les soupçons portés encore une fois sur la DGSE concernant l’affaire du militant nigérien, le leader du mouvement des jeunes patriotes de Téra qui a organisé la marche pacifique patriotique contre le convoi des militaires mercenaires de la France, occupant l’Afrique, avait été enlevé dans la nuit du 24 au 25 mars 2022. Il a été retrouvé calciné aujourd'hui 25 mars 2022 dans sur l'axe Téra-Diagourou. Selon certaines sources, il était en réunion quand les assassins l'ont appelé par téléphone. Cet acte, est un acte à travers lequel ces auteurs cherchent à intimider les jeunes patriotes de Téra afin de mettre fin aux mouvements révolutionnaires patriotiques.


On oublie évidemment pas les nombreux massacres de l’armée française en Côte d’Ivoire en 2011 lorsque Paris avait décidé que Laurent Gbagbo ne devait plus être président, les nombreux massacres également dû aux bombardement de l’armée française notamment au Mali durant ces dix années de présence, les tirs sur les manifestants burkinabés qui bloquaient le convoi militaire français…l’implication de la France dans l’assassinat de Thomas Sankara…La liste est longue, toutes ces affaires ne représentent que la pointe de l’iceberg.


Les petites affaires de la France remontent à la surface au fur et à mesure que le temps passe. Cela montre encore une fois que les États africains ne doivent plus avoir de lien avec ce genre d’État occidental considéré de plus en plus comme un État terroriste. Le Mali et la Centrafrique ont commencé, les dirigeants des autres États d’Afrique devraient sans tarder emboîter le pas à ces deux représentants actuels du panafricanisme à l’état pur.

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