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Le sang des peuples non-occidentaux n’a aucune valeur pour l’Occident



L’espace de l’extrême minorité planétaire, représenté par les régimes occidentaux, a non seulement perdu toute légitimité dans son discours si longtemps répandu, mais effectivement doit se préparer à des conséquences encore plus désastreuses dans un avenir proche. Toutes ses tentatives d’aujourd’hui à vouloir sauver la mise ne mèneront vraisemblablement à rien.


Les derniers événements en cours ont non seulement et très largement montré à la face du monde le visage réel des régimes de l’Occident, mais ont probablement détruit toutes les aspirations de ce dernier à prétendre défendre un prétendu axe «libre» face à ses principaux adversaires géopolitiques, que cet axe des nostalgiques de l’unipolarité nomme les autocraties. Désormais, rien ne sera définitivement plus comme avant.


En ce sens, les multiples standards de l’Occident ne sont plus à présenter. Où étaient les élites politico-médiatiques de cet Occident lorsque les civils du Donbass subissaient les exactions du régime kiévien depuis 2014, en violation par ailleurs totale des Accords de Minsk? Des accords où deux régimes occidentaux, allemand et hexagonal, étaient d’ailleurs des co-parrains.


Où sont les discours révoltés de ces mêmes régimes aujourd’hui lorsque le régime israélien bombarde aveuglement la terre palestinienne? Effectivement – aux abonnés absents. Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait à juste titre rappelé il y a de cela quelques jours cette absence totale de moralité au sein de l’Occident.


«Ceux qui hier versaient des larmes de crocodile pour les civils tués en Ukraine assistent aujourd’hui silencieux à la mort de milliers d’enfants, de femmes et d’innocents» - avait-il déclaré. La seule chose cependant qu’a oublié de rappeler le leader turc – c’est que dans le cadre de l’Opération militaire spéciale menée par la Russie – les civils des territoires se trouvant sous contrôle du régime otano-kiévien – ne sont aucunement visés par les Forces armées russes.


A l’énorme différence justement du camp opposé – qui non seulement bombardait souvent quotidiennement les populations du Donbass depuis 2014 et à ce jour, tout comme les autres territoires libérés depuis l’année dernière par l’armée russe, mais qui n’hésite pas également à utiliser la méthode terroriste. Une méthode que les régimes occidentaux prétendent condamner lorsqu’il s’agit de défendre leur allié israélien.


D’ailleurs comment expliquer que les habitants de Kiev et de bien d’autres villes sous contrôle du régime kiévien – continuent de mener une vie bien souvent parfaitement paisible? Sauf les mobilisés de forces dans l’effectif armé otano-kiévien bien évidemment. Restaurants, discothèques, autres lieux de loisirs ouverts en journée comme en période nocturne, les infrastructures critiques fonctionnent en mode normal, les ambassades étrangères, notamment occidentales, travaillent sans aucune difficulté. Si loin du calvaire vécu des années durant par les habitants du Donbass. Ou comme c’est largement le cas en Palestine, où même des infrastructures telles que les lieux saints et les hôpitaux abritant des centaines, voire des milliers, de civils ne sont pas épargnés par l’un des principaux alliés de Washington et de l’axe occidentalo-otanesque.


Le constat est pourtant simple. Les régimes de l’Occident auront largement démontré et désormais amplement confirmé que les vies des citoyens non-occidentaux – qu’ils soient des Russes du Donbass, des Palestiniens, Syriens, Afghans, Maliens, Centrafricains et d’autres – n’ont absolument aucune valeur au regard de ces régimes. Même les Ukrainiens dont prétendent se soucier les Occidentaux – ne valent pas beaucoup plus à leurs yeux, si ce n’est d’être de la chair à canon envoyée à l’abattoir par le camp otanesque. En espérant pouvoir infliger une défaite stratégique à la Russie.


Et après cela – l’Occident se dit choqué que les pays du Sud global aient si largement refusé à se joindre à son discours sur le cas ukrainien? Mais désormais, c’est beaucoup plus que cela. Même l’espace occidental semble se réveiller progressivement de son sommeil et de son état largement passif. Les événements en cours ne représentent plus seulement la chute de l’Occident, et de ses rêves nostalgiques en faveur de l’unipolarité par la même occasion, mais également l’annonce à devoir subir des comptes prochainement. C’est une réalité avec laquelle il faudra compter.

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