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L’Aéroport de N’Djamena et le port Douala sollicités pour le départ des troupes française du Niger



Dans un contexte de relations toujours tendues avec les autorités militaires nigériennes au pouvoir, le retrait des troupes françaises du Niger a débuté avec plusieurs convois ce week-end entre les bases avancées du nord-ouest, où sont déployés 400 militaires, et la capitale Niamey.



Pour ce faire, le Tchad accepte d’offrir un corridor de son territoire pour le retour des troupes françaises du Niger vers la France. C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’état-major général des armées, Abacar Abdelkerim Daoud, publié le 12 octobre 2023.


Dans ce communiqué, l’état-major général des armées informe l’opinion nationale et internationale que le Tchad a accepté d’offrir un corridor de son territoire pour le retour des troupes françaises en France. Et ceci, conformément à l’accord entre le Niger et la France pour le retrait des troupes françaises.



À cet effet, les forces tchadiennes assureront l’escorte de ces convois depuis la frontière nigérienne jusqu’à N’Djaména. Ensuite, de l’aéroport international Hassan Djamous à la frontière camerounaise pour le port de Douala.


Il faut préciser que, le retrait des militaires français a commencé depuis le week-end. Dans un communiqué lu mardi soir à la télévision nationale, les autorités militaires nigériens ont indiqué que « trois vols spéciaux » ont été enregistrés à l’aéroport de la capitale, deux pour le départ de « 97 éléments des forces spéciales » et un « consacré à la logistique ».



« Les troupes basées à Ouallam (ouest) ont quitté aujourd’hui leur base, a précisé les autorités. Il s’agit des opérations pour le départ du premier convoi terrestre en direction du Tchad, sous escorte de nos forces de défense et de sécurité ». Le trajet promet d’être long : 1 700 kilomètres séparent Niamey de N’Djamena.


Rappelons que, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le 24 septembre dernier, la fin de la coopération militaire avec le Niger et le départ progressif des 1.400 militaires français présents dans le pays sahélien, « d'ici la fin de l'année », se conformant ainsi à la volonté des nouvelles autorités au pouvoir au Niger, qui ont dénoncé les accords de défense liant Niamey à Paris.



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