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Justice au Gabon : l'ex ministre des Eaux et Forêts, Lee White, mis aux arrêts à Libreville



Les interpellations d’anciens ministres du pouvoir d’Ali Bongo renversé par un coup d’État se poursuivent. Après l’ex-Première dame Sylvia Bongo Ondimba, de son fils Noureddine Valentin Bongo et d’autres proches collaborateurs de l’ancien chef d’État, les autorités de transition ne comptent pas s’arrêter là. Plusieurs sources annoncent l’interpellation de l’ex-puissant ministre des Eaux et Forêts, Lee White.



L’arrestation de Lee White a été formellement confirmée par une source du système judiciaire ainsi que par le Syndicat national des professionnels des eaux et des forêts (Synapef). Les forces de la Direction générale des recherches sont intervenues pour appréhender l’ancien ministre, qui avait été convoqué en vue d’une enquête. Mais il a été libéré en fin de journée de lundi dernier.


Selon le Synapef, il aurait octroyé deux permis forestiers, l’un couvrant une étendue de 57 000 hectares et le second s’étendant sur 97 000 hectares, alors que le plafond fixé par le Code forestier gabonais pour un permis forestier s’élève à 50 000 hectares. En outre, il est également poursuivi pour des soupçons de malversation financière.



Il faut préciser qu’il n’est pas l’unique ministre d’Ali Bongo inquiété depuis la prise du pouvoir par l’armée le 30 août dernier. L’ex-ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, et son ancien collègue des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, ont été présentés vendredi au parquet.


L’incertitude règne alors que le Gabon cherche à préserver sa stabilité et à assurer la continuité de son leadership, confronté à de nouveaux défis qui rappellent la nécessité de solutions durables pour apaiser les tensions dans cette nation d’Afrique centrale.

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