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Guinée Équatoriale : lancement de la campagne présidentielle ce 03 novembre



En Guinée équatoriale, la campagne présidentielle a débuté ce jeudi 3 novembre. Deux opposants, Buenaventura Monsuy Asumu et Andrés Esono Ondo, participent à l’élection, face au président sortant, Teodoro Obiang Nguema, qui a officialisé sa candidature en septembre, défendant au passage, un bilan des plus élogieux qui mobilise derrière lui un peuple satisfait et engagé à le porter à sa réélection, pour un sixième mandat consécutif sur le chemin de l’émergence du pays.



Malgré ses 80 ans sonnés, le président Teodoro Obiang Nguema affiche une force physique irréprochable et un engagement sans cesse croissant de voir la Guinée équatoriale se hisser au rang des puissances d’Afrique. Sa candidature est une preuve de cette volonté de poursuivre avec acharnement ses œuvres dont les résultats sont palpables. Selon Miguel Oyono, ambassadeur de la Guinée-équatoriale en France, le bilan politique du président est un atout : « L'élan économique, le développement, la sécurité et la paix. C'est le mieux placé pour préserver les acquis du pays. Je crois qu'il faut reconnaître ce mérite. »



La Guinée équatoriale est le troisième exportateur de pétrole en Afrique subsaharienne. Les revenus de la rente ont permis jusqu’ici, de doter le pays d’infrastructures modernes dans toutes les régions du Guinée ; ce qui a fait dire à de nombreux africains qui y migrent à la recherche d’opportunités, que le Guinée était devenu, le nouvel « Eldorado » d’Afrique.


Comme dans toute démocratie, construite sur des valeurs de promotion de la pluralité d’opinions, l’opposant Severo Moto, installé en Espagne, estime que Teodoro Obiang prépare déjà sa succession : « C'est Obiang qui convoque les élections et c'est lui qui va les gagner. Mais il est probable qu'il soit en train de préparer son fils à reprendre le pouvoir avant de le quitter, ou même peut-être avant de mourir. Car il a une santé très compliquée... ».


A ces préoccupations, le camp présidentiel reconnait une très grande influence du président Teodoro Obiang au pays, mais rappelle que les élections sont organisées de manière transparente, par une commission libre et sous la supervision des organisations internationales. Selon un ministre proche du président Obiang, aucun opposant n’a jamais été empêché de candidater à une élection en Guinée, dès lors qu’il remplit les conditions requises, mais ils ont régulièrement été battus par le camp présidentiel, précise-t-il.



Une campagne sous frontières fermées


Les services de renseignements Equato-guinéens ont fait état de ce que des mouvements seraient entrain de s’organiser à l’extérieur du pays, dans le but de déstabiliser la campagne électorale.


Pour se préserver d’une situation qui pourrait échapper au contrôle de forces de sécurité, les autorités de Guinée équatoriale ont décidé de fermer, lundi 1er novembre, leurs frontières terrestres avec le Cameroun et le Gabon pour éviter l’infiltration de groupes qui pourraient déstabiliser la campagne présidentielle. « La frontière est fermée depuis lundi matin », a déclaré un membre de l’administration de la ville frontalière d’Ebebiyín, dans le nord-ouest du pays. Le 25 octobre, le vice-président Teodorin Nguema Obiang avait justifié cette mesure « pour éviter l’infiltration de groupes qui pourraient tenter de déstabiliser la campagne », sans donner de date officielle pour la réouverture des frontières. Il avait également annoncé que seuls les aéroports resteraient ouverts.



Initialement prévu en avril 2023, l’élection présidentielle a été avancé au 20 novembre, en même temps que les législatives, les sénatoriales et les municipales, pour regrouper des scrutins coûteux en pleine crise économique en raison notamment de « la guerre en Ukraine » et de la « pandémie de Covid ».


Outre le chef de l’Etat sortant Teodoro Obiang du Parti Démocratique de Guinée Equatoriale (PDGE), et qui dirige le pays depuis 43 ans, Esono Ondo sera le candidat de la Convergence pour la Démocratie Sociale (CPDS), et Buenaventura Monsuy Asumu celui du Parti de la Coalition Sociale démocrate (PCSD), jusqu’alors allié au PDGE dans les scrutins législatifs et municipaux.


Le PDGE détient 99 des 100 sièges à l’Assemblée nationale sortante et la totalité des 55 sièges du Sénat.

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