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Corruption/Trafic d'influence : Nicolas Sarkozy, 3 ans de prison dont 1an ferme. Bolloré en attente?



L'ex-président français Nicolas Sarkozy, considéré comme le grand VRP du milliardaire Vincent Bolloré, a été condamné, le 01 mars à un an de prison ferme (et deux avec sursis) dans l'affaire des écoutes téléphoniques dans laquelle il était mis en cause. Dans le cas Bolloré, la juge du Tribunal judiciaire a rejeté, vendredi 26 février, l'accord trouvé par Vincent Bolloré et le Parquet National financier (PNF) prévoyant une amende de 375 000 euros pour échapper à un procès à Paris pour corruption au Togo.


Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence de communication Havas (filiale de Bolloré) risquent jusqu'à 05 ans de prison "Les peines proposées par le procureur et acceptées par vous sont inadaptées" au regard de la gravité des faits et il est "nécessaire qu'ils soient jugés par une juridiction correctionnelle", a-t-elle dit aux trois hommes.


Au terme d'une enquête confiée en 2013 à des juges d'instruction et de deux mois de négociations avec le Parquet national financier (PNF), les trois hommes avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et le paiement d'une amende de 375.000 euros.


Nicolas Sarkozy déjà condamné


L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, vient d'être condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis. Soit un an de prison ferme pour l’ancien chef de l’Etat. L’affaire dite des « écoutes » remonte à 2014, lorsque les juges découvrent, dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, que Nicolas Sarkozy utilise une ligne téléphonique secrète. Une ligne ouverte sous l’alias de « Paul Bismuth », pour communiquer avec son avocat Thierry Herzog.


Au cours des retranscriptions d’une dizaine de leurs conversations, des preuves d’un « pacte de corruption » sont découvertes, conclues entre Nicolas Sarkozy, son avocat et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.


Le 8 décembre dernier, le parquet national financier avait requis quatre ans de prison, dont deux ans ferme, à l’encontre de Nicolas Sarkozy, mais aussi des deux autres prévenus.



Le tribunal a estimé que ce « pacte de corruption » était « établi ». Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog sont coupables du délit de corruption de particuliers sur magistrat et de trafic d’influence.


Un jugement historique


Nicolas Sarkozy est le second ancien président condamné sous la Ve République, après Jacques Chirac pour son affaire d’emplois fictifs. Il peut bien évidemment faire appel de cette décision.


Le 17 mars prochain, un deuxième procès attend l’ancien président, celui de l’affaire Bygmalion, sur ses frais de campagne de l’élection présidentielle de 2012.

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