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NIGERIA / CEDEAO : OUVERTURE DES TRAVAUX DE CONSULTATION DU DEUXIEME SOMMET DU BUDGET DE L'AGRIC


Les travaux de consultation du deuxième sommet du budget des peuples de la CEDEAO, ont débuté ce 02 décembre 2019 à Abuja au Nigeria. Placé sous le thème : état du financement public dans les États membres de la CEDEAO, cette rencontre annuelle a pour but de faire dans un premier temps un récapitulatif des résolutions prises lors de la dernière édition, et ensuite en évaluer l'état d'Implémentation dans les différents pays.


Au terme de plusieurs heures d'échanges entre les différentes organisations d'agriculteurs venus de toute là sous-région Afrique de l'ouest, ces acteurs du monde agricole ont tenu à venir porter devant le parlement de la CEDEAO leurs attentes qui misent côte à côte, contribuerait efficacement au développement de l'agriculture en Afrique en général et dans les pays membres de la CEDEAO en particulier.


Ainsi donc, il en ressort que malgré les avancées observées par rapport aux années précédentes, beaucoup de choses restent encore à faire tant par les dirigeants de la CEDEAO, mais également par les gouvernements de ses États membres. Ceci, afin de sortir le monde agricole de l'état désastreux dans lequel il se trouve dans de nombreuses régions du continent, ce qui a un impact négatif sur le quotidien de certains de ces acteurs en particulier les femmes et les jeunes.

Pour ce faire, l'application des résolutions de la CEDEAO par les États membres pose déjà les jalons d'une agriculture ouest-africaine développée et compétitive qui pourra lutter efficacement contre la pauvreté en milieu rural, la malnutrition et l'insuffisance alimentaire et cela ne peut se faire que si les gouvernements apportent leur soutien aux acteurs les plus défavorisés du secteur agricole.


Étant donné qu'il n'y a pas de pays parfaits, le projet 10% de Malabo qui est une recommandation de la CEDEAO qui demande à tous ses pays membres de consacrer au minimum 10% de leur budget global à l'agriculture, a été mis sur pied pour baliser le chemin à ces derniers. Ceci, afin d'atteindre les objectifs fixés par l'organisation d'ici 2025 car pour changer le destin de l'Afrique, l'agriculture apparaît désormais comme étant un facteur majeur de ce changement. Ceci étant, rater le coche de l'amélioration des conditions de pratique de cette agriculture-là, équivaudrait à rater le coche du développement d'abord de la CEDEAO, mais ensuite de l'Afrique tout entière.

Pour rappel, ces réunions de consultations sont entreprises par des organisations de la société civile notamment OXFAM, ACTIONAID, TRUSTAFRICA, CNC, ONE, qui ne cessent d'oeuvrer au jour le jour pour le développement du continent.




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