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Obiang ou le modèle équato-guinéen de l’émergence : quand le panafricanisme dérange l’impérialisme…


Obiang Nguema Mbasogo, le président équato-guinéen, est un homme dont les idées panafricanistes dérangent les actions impérialistes ; d’où l’acharnement, au quotidien, de l’industrie néo-impériale contre son pays. Cependant, loin de l’arrêter, tout ceci contribue plutôt à le booster davantage, à le motiver à aller jusqu’au bout de sa démarche et de son combat panafricaniste ; pour l’Afrique en général, et pour la Guinée équatoriale en particulier. Retour sur le parcours d’un homme qui a su faire de son pays ce qu’il est devenu aujourd’hui. Voyage au cœur d’un nouvel Eldorado pétrolier en Afrique.


Lorsqu’en juin 2018, le professeur, Kalamba Nsapo (Doyen de la Faculté d’Etudes Interculturelles de Bruxelles) publie aux Editions Cheik Anta Diop, le célèbre ouvrage, intitulé OBIANG NGUEMA MBASOGO: Le pharaon bâtisseur de la renaissance africaine. Un exemple de « Panafricanisme-Action», il est loin d’imaginer le succès fulgurant qu’allait rencontrer son livre quelques mois seulement après sa sortie. La raison en est pourtant simple : la personnalité africaine qui y est décrite, ne parle pas beaucoup, elle agit, elle construit, elle bâtit ; c’est un homme qui a fait du panafricanisme-action son engagement personnel, mieux, son cheval de bataille.


Le livre qu’il fallait aux côtées d’un autre


L’ouvrage OBIANG NGUEMA MBASOGO : Le pharaon bâtisseur de la renaissance africaine. Un exemple de «Panafricanisme-Action » du Professeur Kalamba Nsapo aux Editions Cheik Anta Diop, le 04 juin 2018, est, comme le dit son auteur lui-même en dernière de couverture, ‘une recension du livre « L’idée panafricaniste chez Obiang Nguema »’ de Jean Koufan Menkéné , le 30 janvier 2018 chez L'Harmattan.


Par cette recension, l’auteur de OBIANG NGUEMA MBASOGO: Le pharaon bâtisseur de la renaissance africaine. Un exemple de « Panafricanisme-Action», souhaite que son livre soit une source d’inspiration pour les autres chefs d’Etats et les acteurs des différentes institutions à vocation panafricaine ; parce que, pour lui en fait, c’est le témoignage vivant d’une œuvre pharaonique qui doit absolument servir d’exemple, de source d’inspiration et de stimulant pour les autres leaders africains.


« Le présent opuscule, dit le Pr Kalamba Nsapo, parlant de son livre, a la dextérité de discerner et le mérite de révéler à l’humanité l’essence ontologique d’un grand homme d’Etat en la personne de S.E. Obiang Nguema Mbasogo, le père de la révolution équato-guinéenne. L’analyse herméneutique de cette essence devancière de son Grand Œuvre panafricaniste amène à postuler, en toute légitimité d’ailleurs, qu’il s’agit bel et bien d’un pharaon bâtisseur de la Renaissance africaine. Loin d’être une apologie de la personne, ce postulat auquel le Parlement panafricain ne saurait s’inscrire en faux, est légitimé par un ensemble de réalisations à n’en point finir.

Dans cet ouvrage, comme dans l’autre, il est présenté le combat pour une Afrique libre, digne et respectée sur la scène internationale à travers la vision d’un homme converti à l’idéologie panafricanisme : Obiang Nguema Mbasogo.


La vision novatrice du président Obiang Nguema Mbasago pour la place de la Guinée Equatoriale et partant, du continent africain sur l’échiquier planétaire


Grand Protecteur des sciences et de la recherche scientifique mondiale, lauréat du Trophée des Trophées décerné par un groupe d’académiciens africains et leurs collègues venus des USA, de l’Inde, de la France et de la Tunisie, le président Obiang dispose aujourd’hui à son actif, d’une panoplie d’actions novatrices et panafricanistes dont les illustrations sont innombrables.


De Malabo à Bata en passant par Mongomo, Mongomeyen, ou Djibloho, la Guinée équatoriale, au cours de ces 10 dernières années, s’est développée à une vitesse fulgurante et n’a, de ce fait, rien à envier au monde américano-occidental.


Depuis le début de l’exploitation pétrolière, le nouvel Eldorado pétrolier qu’est la Guinée équatoriale n’a pas arrêté de connaitre de profondes mutations socio-économiques. Transformation majestueuse et luxueuse de Sipopo, ville devenue célèbre par la cinquantaine de résidences de haute facture dédiées aux chefs d’Etat africains, flamboyant palais des congrès où luxe, vision panafricaniste et architecture futuriste s’entremêlent ; logements sociaux, infrastructures de base, parfait déroulement de la coupe d’Afrique des Nations en 2015 après le désistement du Maroc à la veille ; financement du Prix Unesco-Guinée, bourses d’étude accordées aux jeunes Africains ; création de l’Université afro-américaine d’Afrique centrale à Oyala, etc…. Bref, le président n’a cessé de montrer à la face du monde, sa vision pour la Guinée équatoriale et pour l’Afrique. Une ‘audace’, qui n’est pas sans conséquences.


Lorsque des idées et actions panafricanistes menacent les visées impérialistes….


L’on se souvient encore du discours du président Obiang Nguema Mbasago le 23 novembre 2016 à Malabo, lors du 4ème sommet Afrique-Monde arabe où il avait dressé un véritable réquisitoire contre les puissances occidentales et la manipulation de la jeunesse africaine par ces puissances là. Entre autres point sur lesquels le président Obiang avait axé son message, à l’ouverture des travaux, il y a avait, le rejet de l’ingérence occidentale dans les affaires intérieures de l’Afrique. Il s’était frontalement insurgé contre la manipulation de la jeunesse africaine par les pays occidentaux, et avait appelé ses partenaires à trouver des mécanismes pour freiner l’exode rural des Africains vers les pays du Nord.


Ce discours de 2016 est pourtant presque le même que celui qu’a toujours tenu le président Obiang. La Guinée équatoriale a, par exemple, toujours rappelé le principe de non-ingérence dans les affaires internes d’un pays, à la France qui s’acharne, en permanence, contre elle dans l’affaire dite des « bien mal acquis ». Et pourtant, disent des analystes, les biens mal acquis, ce sont bien ceux des multinationales occidentales qui pillent sans cesse et sans vergogne les ressources naturelles de l’Afrique. Sans foi ni loi, elles s’accaparent des richesses de tout un continent au détriment et au grand désarroi des populations.


À part le niveau de développement de la Guinée équatoriale, les campagnes de dénigrement, les manœuvres déstabilisatrices et la haine viscérale de l’Occident contre la Guinée équatoriale et son président son aussi dues au fait que le président Obiang Nguema fait partie de ces dirigeants africains indociles face à l’occident. « Je n’accepte aucune leçon de gouvernance de la part de gens qui n’ont pas hésité à piller systématiquement et qui continuent à piller l’Afrique. Je n’ai aucun complexe vis-à-vis des dirigeants occidentaux », a-t-il souvent martelé.


Sur l’unité et la prospérité de l’Afrique aussi, le discours du président Obiang a très souvent été le même. «Nous donnons la priorité à la coopération sud-sud, à la coopération interafricaine. Car nous devons d’abord resserrer nos liens. N’oubliez pas que cela fait seulement cinquante ans que nous nous sommes débarrassés du joug colonial. Il faut du temps pour mettre les bases du développement. Mais nous sommes optimistes et notre volonté est que l’Afrique grandisse », dit-il souvent.


Le 31 décembre 2012, dans son traditionnel discours à la nation, il dénonçait l’attitude des puissances impérialistes et leurs multiples campagnes de désinformation contre la Guinée équatoriale : « ne soyez pas surpris, disait-il, car la Guinée équatoriale est parmi les pays sélectionnés par les puissances en crise économique pour la déstabiliser. Le peuple jouit de grandes libertés politiques, économiques, sociales et culturelles, l'on observe un développement progressif de la démocratie (…) avec le développement des infrastructures économiques et sociales qui nous incite à continuer de travailler vers l'émergence de la Guinée équatoriale ». Dans la même perspective, il avait aussi dénoncé l’image que les médias occidentaux donnent de l’Afrique. « Nous n’attendons rien de la presse occidentale, pour agir dans le sens de construire l’Afrique (…) La presse occidentale donne une image négative de l’Afrique.», avait-il déclaré dans son discours à la Nation.


En décembre 2017, après la tentative de coup d’état contre la Guinée équatoriale, il n’avait pas hésité a pointé du doigt la responsabilité de la France, d’où tout était parti, selon lui. Dans un entretien avec des medias français, il avait clairement dit que « la tentative de coup d’Etat en Guinée équatoriale a commencé en France ».


Sur les pas du Guide libyen Mouammar Kadhafi


Le président de la Guinée équatoriale est également celui qui prend, inéluctablement, intrépidement le chemin de Kadhafi.


Dans un entretien accordé à un media camerounais en 2013, il avait sévèrement fustigé l’interventionnisme de l’OTAN en Libye : « Notre pays a été l’unique nation à élever la voix contre les pays qui ont agressé la Libye et attaqué Kadhafi ». De l’avis des analystes, la défense de Kadhafi et de son héritage panafricain font partie intégrante du combat du président Obiang Nguema.


Espérant que lui au moins, les fils et filles d’Afrique le défendraient contre l’envahisseur comme ils n’ont pas pu le faire avec Khadafi ; qu’ils prendront fait et cause pour lui, comme c’est déjà le cas un peu partout en Afrique ; qu’ils mesurent, aujourd’hui, la portée de son combat panafricain et en prennent définitivement conscience, et que les ancêtres et le Dieu d’Afrique, le vrai, veilleront toujours sur lui et le protégeront…


Légende photo: Le président Obiang Nguema Mbasogo, présidant une réunion, le 12 septembre dernier sur les préparatifs du 50e anniversaire de l’indépendance de la Guinée Equatoriale, le 12 octobre prochain.




Crédit photo: Site officiel du Gouvernement de la République de Guinée équatoriale


Réf.

-Kalamba Nsapo, Obiang Nguema Mbasogo: le pharaon bâtisseur de la renaissance africaine. Un exemple de “Panafricanisme-Action”, Douala, Ed. C.A. Diop, 2018, p.17-20.

- Jean Koufan Menkéné, L'idée panafricaniste chez Obiang Nguema, Paris, L’Harmattan janvier 2018

- LAOTRAVOZ, Y a-t-il encore des Chefs d’Etat panafricains en Afrique ?

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