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Burundi : l’ancien président Ntibantunganya réclame une politique qui encourage la lecture



Sylvestre Ntibantunganya : « L'Harmattan m'avait promis de toucher les droits d'auteur quand j'aurai vendu 800 exemplaires » Lors de la célébration de la Journée internationale du livre dans la soirée de ce vendredi 23 avril 2021 à l’Institut français du Burundi, l’ancien chef d’Etat en même temps auteur, Sylvestre Ntibantunganya n’a pas a été tendre avec les membres du gouvernement et les parlementaires, il leur reproche de ne pas s’intéresser à la lecture.


« Je peux demander au niveau du gouvernement, au niveau de l’Assemblée nationale, au niveau du Sénat, au niveau des gouverneurs, des directeurs généraux qui a déjà lu mon livre ? », a interrogé l’ancien président et écrivain sous une salve d’applaudissements du public.


Et de regretter que “les Burundais ne lisent pas”. Selon lui quand il a sorti le premier volume de son premier livre, Démocratie (une) pour tous les Burundais, dans les années 1999, les éditions, L’Harmattan lui avaient promis de commencer à toucher ses droits d’auteur quand il aura vendu 800 exemplaires.


“Mais cela n’a pas été possible.” Pour lui, il faut une politique qui encourage les universitaires burundais à être des centres de rayonnement intellectuel.


L’auteur du livre, Burundi, Démocratie piégée, demande aussi d’élaborer une stratégie nationale pour le livre. L’ancien président, estime nécessaire la création d’un intérêt du livre à l’instar du Journal Iwacu avec l’organisation du Prix Michel Kayoya.

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