top of page
  • 2rp

Variole du singe : 4 500 cas en Europe, l’OMS appelle à une action «urgente»



L’OMS demande aux pays européens de faire plus d’efforts pour éviter que la variole du singe ne se répande dans de nouvelles régions du monde. 90% des cas recensés en laboratoire l’ont été sur le vieux continent.


C’est une communication qui se veut alarmante. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé ce vendredi à une « action urgente » contre la variole du singe en Europe, face au triplement observé des cas depuis deux semaines sur le continent.



Dans un communiqué, le directeur régional de l’organisation sanitaire a appelé les pays européens à « augmenter leurs efforts dans les prochaines semaines et mois pour éviter que la variole du singe ne s’installe dans une zone géographique plus grande ». L’Europe est en effet l’épicentre du virus.


« Une action urgente et coordonnée est impérative si nous voulons changer de cap dans la course contre la diffusion de la maladie », estime le directeur de l’OMS Europe, Hans Kluge. Pour lui, la priorité est de contenir la transmission. « L’ampleur de cette épidémie présente un risque réel : plus le virus circulera longtemps, plus il étendra sa portée et plus la maladie s’implantera dans les pays non endémiques », a-t-il prévenu.



90 % des cas recensés en Europe


Selon les données de l’agence onusienne, l’Europe compte désormais plus de 4 500 cas confirmés en laboratoire, soit trois fois plus que mi-juin. Cela correspond à 90 % des cas enregistrés dans le monde depuis la mi-mai, lorsque cette maladie jusque-là endémique seulement dans une dizaine de pays d’Afrique a commencé à se multiplier en Europe.


Épicentre de cette nouvelle contagion, l’Europe compte désormais 31 pays ou territoires ayant rapporté des cas de variole du singe. Les experts de l’OMS avaient considéré samedi la flambée des cas comme une menace sanitaire dont l’évolution était très inquiétante, mais sans atteindre pour le moment le stade d’une urgence sanitaire mondiale.



Le monkeypox constitue cependant « une préoccupation croissante », selon les mots du directeur général de l’OMS. Malgré cette décision, « l’évolution rapide et la nature urgente de cet évènement signifient que le comité (d’experts) va réexaminer sa position sous peu », indique l’OMS Europe.


Par Le Parisien avec AFP

Posts à l'affiche
bottom of page