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RCA / Présidentielle 2020 : Touadera remporte la majorité absolue avec 53,92% des voix



Faustin-Archange Touadera, a remporté la majorité absolue au premier tour de l'élection présidentielle en république centrafricaine. C’est ce qu’a montré les résultats provisoires annoncés le lundi 4 janvier 2021 par l'Autorité nationale des élections (ANE), l'organe électoral de la voiture.


Selon l'ANE, Touadera a obtenu 346 687 voix, soit 53,92% de tous les votes exprimés. Le taux de participation était de 76,31%. La Cour constitutionnelle proclamera les résultats définitifs d'ici le 19 janvier. Le principal concurrent de Touadera, l'ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuele, est arrivé deuxième avec 21,01% de tous les suffrages exprimés, selon l'ANE.



Le 29 décembre, la Coalition de l'opposition démocratique 2020 (COD-2020), une plate-forme des partis d'opposition de la RCA, a appelé à l'annulation et à la reprise des élections présidentielles et législatives. Depuis la mi-décembre, les principaux groupes armés de la RCA se sont forgés pour lancer une offensive contre le gouvernement. La nouvelle alliance, connue sous le nom de Coalition des patriotes pour le changement, multiplie les attaques et promet de « marcher sur Bangui », la capitale. Le gouvernement centrafricain a accusé François Bozize, un ancien chef de l'Etat dont la candidature présidentielle a été invalidée, d'avoir organisé les attaques avec les rebelles pour « une tentative de coup d'État ».


Le 4 janvier 2021, avant l'annonce des résultats provisoires par l'ANE, le parquet de Bangui a déclaré avoir ouvert une enquête judiciaire contre Bozize sur son soutien à la rébellion. Le scrutin du 27 décembre s'est déroulé dans un calme relatif avec la présence de la force onusienne (MINUSCA) à travers le pays, mais l'offensive rebelle s'est poursuivie. Le 3 janvier, les rebelles ont envahi la ville de Bangassou. Un jour plus tôt, les rebelles ont attaqué Damara avant d'être repoussés par les forces gouvernementales et les casques bleus de l'ONU. Dans un communiqué publié dimanche, la MINUSCA a tenu les groupes armés et Bozize « responsables » des attaques du week-end, qui ont eu lieu « dans un contexte de perturbation électorale ».

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