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Le parquet requiert 4 ans de prison, dont 2 avec sursis contre Sarkozy



Le parquet financier a requis mardi au tribunal judiciaire de Paris une peine de quatre ans de prison, dont deux avec sursis à l'encontre de Nicolas Sarkozy au lendemain des fermes dénégations de celui-ci.


En outre, le parquet a requis 4 ans dont 2 avec sursis à l'encontre de Thierry Herzog et 5 ans d’interdiction professionnelle. Pour Gilbert Azibert 4 ans dont 2 avec sursis ont été requis.


Après plusieurs jours de débats tendus dans ce procès pour corruption et trafic d'influence contre l'ancien chef de l'Etat, son avocat et un ancien haut magistrat, le chef du parquet national financier (PNF) Jean-François Bohnert a affirmé:«Comme toute personne dans notre pays, un ancien chef d'Etat a des droits qu'il convient de respecter mais il a aussi (...) l'impérieux devoir de respecter lui-même le droit car c'est bien cela l'Etat de droit.»

Jean-François Bohnert a assuré que le procès dit des «écoutes» n’était «pas une vengeance», à l’heure des réquisitions à l’encontre de Nicolas Sarkozy.


«Ce procès comme tout procès n’est pas d’avantage une vengeance institutionnelle, ni celle de la magistrature ni celle et encore moins du PNF», a-t-il lancé. Il a rajouté, «personne ici ne cherche à se venger d’un ancien président de la République».


Cette enquête a été vivement mise en cause tout au long du procès. La défense a dénoncé un «stratagème de dissimulation» de la part du PNF pour ne pas transmettre des éléments qui auraient pu être à décharge.


Les média français notent qu'il s'agit du premier procès de l'histoire de France d'après-guerre avec un ancien président qui a comparu en personne au procès. Avant Nicolas Sarkozy, un autre ancien président, Jacques Chirac, avait été jugé en 2011 pour des postes fictifs à la mairie de Paris alors que Chirac était maire de la capitale française. Mais en raison de son état de santé, il n'est jamais apparu au tribunal.

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