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France / Financement libyen : la justice française continue sa traque contre Sarkozy et compagnie


Brice Hortefeux et Claude Guéant laissent tombés leur masque dans l’affaire du financement Libyen. Après leur mise en examen respective , pour « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs » par les juges chargés de l’enquête , les deux acolytes de Nicolas Sarkozy ont fini par reconnaître des erreurs de fréquentation et de discernement avec le régime libyen et les sulfureux intermédiaires du dossier.


Hortefeux et Guéant ouvrent des brèches aux juges


les deux lieutenants historiques de Nicolas Sarkozy, ont permis aux juges d’instruction de mettre au jour de nombreuses fragilités de l’ancien clan présidentiel dans l’affaire libyenne, selon les procès-verbaux d’interrogatoire. L'ancien ministre Brice Hortefeux a été entendu dans cette affaire mais en audition libre dans un premier temps, puis mis en examen en décembre 2020 pour "association de malfaiteurs" et "financement illégal de campagne électorale". Quant à Claude Guéant, il a été mis en examen pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée. En cause : la vente alléguée de deux tableaux flamands pour expliquer un virement de 500.000 euros sur son compte. Une décision qui découle d'investigations de la police anticorruption qui avait souligné, dans un rapport de septembre 2017, l'« ampleur de la circulation d'espèces » dans l'entourage du candidat. Dans ce dossier, Brice Hortefeux a été accusé par le beau-frère de Mouammar Kadhafi, Abdallah Senoussi, ainsi que par Ziad Takieddine, dont il a longtemps été un proche, de s'être rendu en Libye à au moins deux reprises et d'y avoir organisé les modalités du soutien accordé par le régime libyen à Nicolas Sarkozy en vue de son élection à la présidence, en fournissant notamment un RIB.



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