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Birmanie : les manifestants continuent de réclamer le retour de la présidente malgré les répressions



Le face-à-face est de plus en plus tendu entre militaires et militants pro-démocratie. Ils étaient encore plusieurs dizaines de milliers à manifester, ce 10 février 2021, pour réclamer le rétablissement de la démocratie après le coup d'État militaire en Birmanie. Une mobilisation toujours aussi forte malgré une répression qui a franchi un nouveau cap ces dernières 24 heures.



La foule formait plusieurs cortèges en début d'après-midi dans le centre de Rangoun, la capitale économique du pays, selon différentes estimations, alors que la répression a franchi un nouveau cap mardi. Une manifestation réunissant plusieurs milliers de personnes était également en cours à Naypyidaw, la capitale administrative de la Birmanie, dans le centre du pays.


Le rapporteur spécial des Nations unies pour la Birmanie, Tom Andrews, a condamné l'usage de la force, et assuré que la police avait tiré et blessé une jeune femme à Naypyidaw. Selon un médecin de l'hôpital de Naypyidaw, la jeune femme, Mya Thwe Thwe Khine, touchée à la tête, est "en soins intensifs car elle a besoin d'aide pour respirer et reste inconsciente" mercredi matin. Un autre médecin avait affirmé, mardi, que les militaires avaient tiré à balles réelles, à en juger par les blessures subies par deux jeunes hommes hospitalisés dans un état critique. "Nous pensons qu'il s'agit de balles réelles", a déclaré ce médecin.


À Mandalay (centre), la deuxième ville du pays, la police a tiré des gaz lacrymogènes contre des protestataires qui agitaient des drapeaux de la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU va tenir vendredi une session spéciale sur ces événements. Le Conseil de sécurité des Nations unies a de son côté appelé à la libération des détenus.

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