Attaques de Bangui : « c'est la sous-région qui est visée » selon les rebelles arrêtés

Les opérations de ratissage lancées par les Forces armées centrafricaines et les partenaires bilatéraux depuis les attaques des rebelles de la CPC, commencent à porter leurs fruits.

Au total, deux cent quarante trois (243) rebelles ont été appréhendés à la suite de la riposte farouche lancée par les FACA et leurs alliés depuis le début de la matinée de ce mercredi 13 janvier 2021. Après interrogations, les mercenaires qui, pour la plupart n'étaient pas des centrafricains, ont laissé entendre que Bangui n'était que la première étape d'une vague de déstabilisation, visant par la suite Malabo et Yaoundé.

Selon les assaillants, « les commanditaires de ces attaques n'entendent pas laisser l'Afrique Centrale sous le contrôle de la Russie ». « Nous sommes payés pour renverser les institutions et faire partir les présidents Touadera, Paul Biya et Obiang Nguema », a déclaré Saif, un rebelle soudanais engagé pour la basse besogne. Ces mercenaires, payés par une puissance étrangère assurent qu'ils ne sont qu'au début de leurs opérations. D'après nos sources une nouvelle vague en provenance du sud-libyen viendrait s'ajouter à l'effectif de la CPC dirigée par l'ex-président centrafricain François Bozizé. Les mêmes sources précisent que François Bozizé serait en ce moment reparti dans sa cachette en Ouganda. D'où l'urgence d'interpeller les autorités Ougandaises pour une clarification de leur position dans la crise sous-régionale.

Depuis la convocation du corps électoral en RCA au dernier trimestre de l'année 2020,le pays fait face à une vague d'attaques armées. Celle-ci s'est intensifiée avec le rejet de la candidature de François Bozizé par la cour constitutionnelle, à la course pour la magistrature suprême. Le patron du KWA NA KWA (KNK) avait promis de rendre le pays ingouvernable en cas de rejet de sa candidature. Jusqu'où ira-t-il après avoir ordonné le massacre de ses compatriotes ? That is the question!