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Affaires Sarkozy: de président à condamné, il n'y a qu'un pas



Le ciel s'écroule sur Nicolas Sarkozy depuis sa défaite contre François Hollande à la présidentielle de 2017. L'ex-président français passe de procès à procès dans plusieurs affaires qui l'accable.


Affaires Karachi, le financement libyen, procès Bismuth, procès Bygmalion… la liste est pour le moins exhaustive. L'ancien président français est loin d'être sorti de l'auberge. Jugé pour « corruption » et « trafic d’influence », le tombeur de Moammar Kadhafi ne sait plus à quel saint se vouer. Il emporté à son passage tous ses plus proches collaborateurs.


Bernard Arnault, le témoin de mariage de Sarkozy. Il a été condamné à cinq ans de prison dont deux avec sursis pour «complicité et recel d’abus de biens sociaux » dans l’affaire Karachi. Michel Gaudin, le chef de cabinet de Sarkozy. Condamné à dix mois de prison avec sursis pour «détournements de fonds publics », dans l’affaire des primes au ministère de l’intérieur. Ziad Takieddine, intermédiaire de Sarkozy. Condamné à cinq ans de prison ferme, toujours dans l’affaire Karachi. Il est aussi mis en examen pour «complicité de corruption et de trafic d’influence et détournements de fonds publics », dans l’affaire des financements libyens. Ensuite, Patrick Buisson, un conseiller de Sarkozy. Condamné pour « atteinte à la vie privée», dans l’affaire des enregistrements clandestins. Ce dernier sera jugé pour «recel de favoritisme», «abus de biens sociaux et détournements de fonds publics», dans l’affaire des sondages de l’Élysée, sa ministre de l’économie, reconnue coupable de «négligence» mais dispensée de peine, dans l’affaire Tapie. Christian Flaesch, le policier de Sarkozy. Il est mis en examen pour «violation du secret de l’enquête et entrave aux investigations », dans l’affaire LVMH. Alexandre Djouri, l’intermédiaire, mis en examen pour «corruption», «complicité de détournements de fonds publics», «blanchiment de corruption », « blanchiment de fraude fiscale, faux et usage de faux », dans l’affaire des financements libyens. Enfin, Boris Boillon, le diplomate de Sarkozy. Il a été condamné pour « blanchiment de fraude fiscale » et « manquement à l’obligation déclarative de transfert de capitaux », dans l’affaire des espèces de la Gare du Nord. Pour rappel, deux ans de prison ferme et deux autres années avec sursis.


Le mardi 8 décembre dernier, le parquet de Paris a demandé quatre ans de prison, dont deux avec sursis, à l’encontre de l’ex-président jugé pour corruption et trafic d’influence au procès de l’affaire dite des « écoutes ».


Il est à précisé que dans tous les dossiers qui le visent, Nicolas Sarkozy est juridiquement présumé innocent. Mais au-delà de la situation pénale personnelle de Nicolas Sarkozy, le sarkozysme apparaît aujourd’hui comme un système unique en son genre quand on l’ausculte au prisme des innombrables dossiers judiciaires qui le cernent. Il n’est pas un proche de l’ancien président qui n’ait eu maille à partir avec la justice ces dernières années.

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