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La loi Sapin II prête à frapper les frasques financières du groupe Bolloré en Afrique


Il faut s'enrichir !!! Tel est le leitmotiv principal des multinationales installées en Afrique. La toile d'araignée que forme le groupe de sociétés de Vincent Bolloré en Afrique n'est pas sans tâches, dans cette course à l'enrichissement. En clair, cette richesse engrangée sur le sol africain par les multinationales étrangères n'est toujours pas claire, selon les plaintes et récriminations des États dans lesquels le groupe opère !


1-/ Au Benin, le groupe Bolloré a été débouté par la Cour Suprême de ce pays, dans une affaire de concession de la boucle ferroviaire, opposant l'Etat béninois aux entreprises PETROLIN et le Groupe Bolloré. La boucle ferroviaires un long tracé de chemin de fer débouchant sur plusieurs Etats voisins avec au passage des marchés de création des ports secs et d'autres opportunités d'affaires. En reconnaissant PETROLIN comme adjudicataire du marché, la justice béninoise a ouvert et corrigé les concessions accordées aux multinationales avec à la pèle des méthodes obscures faisant penser à la corruption, bref l'immoralité dans le processus. La loi française dite Loi Sapin II condamne justement les entreprises sur sol étranger usant de la corruption et autres infractions économiques pour s'adjuger ou se faire adjuger des marchés comme les rails, les ports africains. N'ayant donc pas la capacité d'offrir aux béninois la qualité des rails sollicités, le groupe Bolloré a donc été débouté par la justice béninoise.


2 -/ Au Sénégal, un redressement fiscal de FCFA 1.500.000.000 (un milliard cinq cents millions) a épinglé le groupe du Breton Vincent Bolloré, pour fraude fiscale qui est un crime économique au regard de la loi pénale sénégalaise.


Toujours au Sénégal, le groupe Bolloré n'a pas respecté les clauses du Contrat de 25 ans qui le lie à l'État du Sénégal, depuis Novembre 2013, pour la gestion d'un germinal à conteneurs du Port de Dakar. Selon ce contrat d'une valeur 64 milliards, Bolloré s'était engagé à ouvrir le capital de Dakar Terminal, sa filière au Sénégal aux investisseurs Sénégalais! Le groupe Français qui s'est toujours considéré comme "intouchable" en Afrique n'a en 2018 respecté cet engagement avec l'État du Sénégal.


3 -/ Au Cameroun : le pays des ministres, journalistes nègres de maison, la concession du Terminal à conteneur du port de Douala en 2004 continue de susciter des interrogations. Une plainte pour corruption des agents contre le groupe Bolloré intéresse la Loi Sapin II. Meilleur offrant après l'appel à Manifestation d'intérêt, le groupe PROGOSA DRAGADOS de Jacques DUPUYDAUBY se verra terrassé sans explications par le moins offrant dans la course, le consortium Bolloré-APMT conduit par l'entreprise du breton Vincent Bolloré ! Que s'est- il passé ?? Corruption à outrance, favoritisme, tout ce qui est répréhensible par la Loi Sapin II, crie à tue- tête le consortium Progosa Dragados!! Même obtenue dans ces conditions peu orthodoxes, la société mise sur pieds pour gérer le terminal à conteneurs DIT (Douala International Terminal), continue d'avoir maille à partir avec l'État camerounais ! Procès par- ci, procès par-là ! Les fins limiers ont repris du service depuis des mois sur le comportement des fonctionnaires camerounais dans des procédures opposant le Cameroun à ce consortium !


Le contrat de concession pour la gestion du Terminal à conteneurs du port Autonome de Douala de 2004 contenait des clauses aux incidences financières qui n'ont jamais été respectées. Bien plus les portiques et autres équipements prévus dans le cahier des charges n'ont pas été respectés par le consortium Bolloré-APMT. Les nègres de maison ont laissé faire ! Ils continuent de protéger leur mentor, bien qu'une Régie du Terminal à Conteneur ait été créée !


Fausses attestations de décharge de responsabilités en Douane Camerounaise : 36,4 milliards de FCFA en fumée !


Crime économique ou gangstérisme économique à grande échelle, les qualificatifs manquent pour qualifier ce braquage des fonds destinés au Trésor Public Camerounais. Voici le schéma de l’assassinat du trésor public camerounais :Les marchandises supposées aller au Tchad, en République centrafricaine et au Congo en passant par la Douane Camerounaise ont besoin des cautions bancaires équivalant aux droits de douane et taxes qui auraient dû être payés si ces marchandises étaient destinées au Cameroun. Des bandits et voyous aux cols blancs, commissionnaires agréés en douane obtiennent des cautions bancaires qu’ils déposent en Douane, enlèvent sans frais les marchandises concernées et au lieu de les acheminer hors du Cameroun, elles sont déversées sur place sans paiement des taxes et droits de Douane !! Dans les délais, ces commissionnaires agréés en douane s’enrichissent indûment sur le dos de l’État. Qui sont ces commissionnaires ?? SDV, SAGA, de Bolloré Africa logistics Cameroun ont été incriminés dans un rapport de l’expert financier François Tchakui, commis à l’époque par le ministère des Finances pour une mission de validation et de vérification des cautions douanières dormantes. Le résultat est alarmant !!Le procès-verbal fait constater que les manipulations, surcharge, ratures et toutes incohérences portent sur 716 dossiers de la Société Bolloré Africa logistics Cameroun et représentent 97,68%des dossiers incriminés. Ces fausses attestations de décharge de responsabilités ont permis aux banques ci- après d’émettre de cautions : La SGBC avec 297 dossiers, la CBC avec 273 dossiers et le Crédit agricole CA-SCB avec 136 dossiers. Au total l’Etat Camerounais a perdu 36, 4 milliards de francs CFA soit 55,6 millions d’euros dans cette affaire, sans compter la TVA, seulement de 1999 à 2010! Bolloré Africa logistics Cameroun est fortement incriminée dans cette affaire que Médiapart a relayé dans un document. Selon Médiapart, un rapport du 18 Août 2011 fait état de ce que convoqués, les Directeurs de Transit et Chef Service Caution de Bolloré Africa logistics Cameroun ont "reconnu " par devant témoins que les ratures, falsifications, altérations constatées sur les fausses mainlevées étaient le fait de leur Société ! Voilà les méthodes d’assassinat du Trésor Public Camerounais ! Que le Tribunal Criminel Spécial fasse son travail en attendant la Loi Sapin 2. Les Lois de la République et le Gouvernement veillent au grain dans cette affaire que beaucoup pensaient classée !! La France aussi veille car l’image du pays est en jeu!!

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