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Sélection à la tête de l'OMC : trois femmes en lice


L’OMC (organisation Mondiale du Commerce) recherche un nouveau directeur général pour remplacer le Brésilien Roberto Azevedo. A cet effet, trois femmes, dont deux Africaines, sont en lice pour le deuxième tour du processus de sélection visant à choisir le prochain responsable de l’Organisation. Au total, cinq candidats devront convaincre de par leur parcours et leur capacité à assumer les responsabilités qui s'attachent à ce poste. Il s'agit de la ministre kenyane Amina Mohamed, l’ancienne ministre des Finances du Nigeria Ngozi Okonjo-Iweala, la ministre du Commerce de la Corée du Sud Yoo Myung-hee, le saoudien Mohamed el Touwaidjiri et l’ancien ministre britannique Liam Fox.


Qui sont ces femmes ?


Amina Mohamed (Kenya)

Juriste, Amina Mohamed a rejoint le gouvernement kényan en 1985. Elle a passé plus d'une dizaine d'années dans les rangs des postes diplomatiques du Kenya, à Genève et au Conseil de sécurité des Nations unies. Des sources indiquent qu'entre 2000 et 2006, elle a été ambassadrice et représentante permanente auprès de la mission diplomatique du Kenya à Genève et a présidé le Groupe africain à la Commission des droits de l’homme de l’OMC. Elle a été la première femme à présider le Conseil général de l’OMC en 2005. Avec une longue carrière diplomatique et une belle expérience au sein de l'administration de son pays, elle pourrait selon les analystes, avoir tous les atouts nécessaires pour occuper ce poste.


Ngozi Okonjo-Iweala (Nigeria)

Connue pour son intégrité, incorruptible, l’ancienne ministre des Finances a toujours lutter contre les corrompus dans son pays. Le choix pour le Nigeria de présenter l’ancienne ministre comme candidate semble plus que judicieux selon les observateurs, au regard de ses états de service. Son passage à la Banque Mondiale, au sein de divers conseils d’administration de haut niveau et à la tête du ministère nigérian des Finances auraient été suivis d’éloge quant à son efficacité, mais également à son intégrité. Une expérience et des qualités qui pourraient jouer en faveur de la candidate nigériane.


Yoo Myung-hee (Corée du Sud)

Yoo Myung-hee avait contribué à faire passer la Corée du sud de pays en développement à pays avancé au cours de ses 25 années de service public, d'après les informations. Pour elle, il faudrait reformer l’OMC par un ajustement transparent et rationnel des intérêts entre pays en développement et pays développés sans préjugés. Elle compte ainsi s'inspirer de l'expérience coréenne en matière de développement économique pour apporter un plus dans l'exercice de ses fonctions.

Rappelons que le brésilien Roberto Azevedo avait démissionné en août dernier, un an avant la fin de son mandat. Une femme ou une personnalité africaine à la tête de l'institution serait une première dans l'histoire de l'Omc.

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