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Cabale contre la famille présidentielle en Guinée Equatoriale : a qui profite le crime ?


« On ne lance des pierres que sur un arbre qui porte des fruits ». Ce proverbe africain tient tout son sens quand on voit toutes les attaques que subit la Guinée Equatoriale, et notamment la famille présidentielle depuis plusieurs années.


Après la mascarade judiciaire du 27 octobre 2017 qui aboutit à la condamnation du Vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue par les juridictions françaises dans l’affaire dite « des biens mal acquis », et la tentative de coup d’Etat de décembre de la même année, La Guinée Equatoriale croyait être désormais à l’abris de ses détracteurs, puisque ces derniers avaient été démasqués. Mais c’était sans compter sur l’adage africain qui rappelle que « la honte ne tue pas ».


Les ennemis de Malabo sont revenus à la charge depuis quelques jours, en mettant à contribution certains organes de presses de droit français, pour une énième tentative. Cette fois-ci, c’est la famille présidentielle qui est directement visée. Les entrepreneurs du mal ont choisi de jouer la carte du « diviser pour mieux régner ».


La dernière publication du quotidien AFRICA INTELLIGENCE intitulé « Comment la famille Obiang exfiltre ses membres qui renâclent au sacre de Teodorin », suscite de nombreuses interrogations : En quoi le journal se sent-il concerné par la succession du président Obiang Nguema Basogo ? Quelle est la plus-value d’un tel article pour les équato-guinéens ? Et comme il n’y a pas de fumée sans feu, qui est à la manœuvre ? Le journal évoque un désaccord entre Candido Nsue Okomo l’ancien directeur de GEPETROL et sa sœur la première dame Constancia Mangue de Obiang, au sujet du vice-président Teodoro Obiang Mangue, qui serait présenté par certains membres de la famille, comme le successeur désigné du chef de l’état équato-guinéen. Ce qui ne serait pas selon le journal, du goût de Don Candido Nsue Okomo, qui à ce jour serait en exil à Dubaï.


En amont, le journal MONDAFRIQUE basé en France, dans sa parution du 29 Août dernier publie un article sur une prétendue guerre fratricide au sommet de l’état équato-guinéen. L'auteur de l'article explique qu'il existe un conflit de succession entre Teodoro Nguema Obiang Mangue et son frère Gabriel Mbega Obiang Lima. Le but étant naturellement de créer une cassure entre les deux fils du chef de l’état, tous deux membres du gouvernement. Le journal fait d’ailleurs un lien entre cette prétendue guerre fratricide et la crise économique que traverse le pays. Ceci vise à faire passer ces derniers pour les principaux responsables des difficultés économiques du pays. Dans un communiqué le gouvernement de Guinée Equatoriale a qualifié cet article d’« assertion erronée ».


Quelques mois plutôt, c’est LA LETTRE DU CONTINENT qui dans sa publication numéro 716, mettait en exergue un schéma visant au transfert de pouvoir dynastique en Guinée Equatoriale. Pour ce bimensuel, tout est mis en place à travers le positionnement des membres de la famille à certains postes stratégiques, pour la transmission du pouvoir du président actuel Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, à son fils Teodorin Nguema Obiang Mangue. Visiblement, le journal prend de l’avance sur la constitution de Guinée Equatoriale, et ne lui manque que la carte de vote.


Si des successions dynastiques se sont déroulées dans d’autres pays du continent, le président équato-guinéen reste de ceux qui pensent et disent que la Guinée Equatoriale n’est pas une monarchie, et la transmission du pouvoir ne saurait être une affaire de famille. Par ailleurs s’agissant des fils du président, ce sont tous des natifs de la Guinée Equatoriale. S’ils ont des ambitions pour la magistrature suprême, ils sont libres et en droit de les manifester. On ne saurait leur opposer leur statut de fils de président de la République pour y voir un privilège exceptionnel dans ce contexte.

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