Guinée Equatoriale / Affaire Succession : que veut la presse occidentale ?

Depuis quelques jours, une certaine presse occidentale a entrepris de publier des articles sur la succession du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Pourquoi et à quelle fin ?

C’est le cas du journal français Mondafrique qui a publié le 29 Août dernier un article sur une prétendue guerre fratricide au sommet de l’état équato-guinéen. L'auteur de l'article explique qu'il existe un conflit de succession entre Teodoro Nguema Obiang Mangue et son frère Gabriel Mbega Obiang Lima. Dans un communiqué signé du gouvernement de Guinée Equatoriale, on peut lire qu’il s’agit d’une « assertion erronée ».

En effet, l'ambassadeur de Guinée Équatoriale en France, Miguel Oyono Ndong, a adressé une correspondance à la direction dudit journal, observant et regrettant qu'il n'y ait que dans les médias en France que cette « supposée » guerre de succession a trouvé un écho. Des sources ont indiqué qu’il s’agit en effet d’une énième tentative de certains opposants équato-guinéens basés en France et en Espagne, qui sont entrés en concubinage avec des réseaux franco-espagnols, dans le but de semer la zizanie au sein de l’opinion nationale et internationale.

Ces réseaux ont pris corps à la faveur de l’affaire dite « des biens mal acquis ». Le diplomate équatoguinéen a également tenu à mentionner que la succession du président Obiang se fera dans le seul cadre de la légalité constitutionnelle en vigueur dans le pays. Seul le peuple de Guinée Equatoriale peut décider de qui le dirigera. Ni les prétendus opposants de la diaspora, encore moins Paris et Madrid ne pourront changer l’ordre constitutionnel en Guinée Equatoriale. « Le mandat actuel du Chef de l'Etat de Guinée Équatoriale court encore jusqu'aux prochaines élections présidentielles de 2023. Donc, cette prétendue guerre de succession est un non-sujet dans l'actualité politique intérieure de la Guinée Equatoriale », a précisé Miguel Oyono Ndong Mifumu.