THOMAS SANKARA, ICONE PANAFRICAINE, PÈRE DE LA RÉVOLUTION BURKINABÉ; ENFIN UNE STATUE QUI LUI RESSEM

«L’Afrique écrira un jour, sa propre histoire, et elle sera du nord et au sud du Sahara, une histoire de gloire et de dignité». Ses mots du révolutionnaire Thomas Sankara, résonne encore aujourd’hui plus qu’hier dans l’esprit de chaque africain qui se veut anti-impérialiste, inspiré par le combat de celui-là même qui fut à la fois le héros et le père de la révolution burkinabé.

Et c’est pourquoi, à tout Seigneur, tout honneur, le pays des hommes intègres, ce peuple reconnaissant, lui enfin donné une statue reconnaissable. Après une première version jugée non conforme au physique de Thomas Sankara, la statue du héros a été revue et corrigée, et ré-inaugurée en fin de semaine dernière à Ouagadougou.

Il y a un an, en effet, une première statue du héros avait suscité de vives critiques concernant le peu de ressemblance avec Thomas Sankara ; pour beaucoup, c’était un sacrilège dans un pays où l’icône panafricaine fait l’objet d’un culte populaire certain et d’une élévation officielle au cercle restreint des quatre « héros nationaux ».

Mais finalement, dimanche, le Burkina Faso a révélé à la face du monde une version “revue et corrigée” de la statue du père de la révolution.

Seulement, la nouvelle version à la même posture triomphante que la première. Thomas Sankara, une icône pour l’immense majorité des africains dans les années 80, reste pour tous, sans exception aucune le "Che Guevara" héroïque africain.