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RDC: terrain de prédilection de l'OMS pour mener ses expérimentations?


Les néocolonialistes ont-ils trouvé le pays cible où des expérimentations mortelles du vaccin de la Covid-19 devraient avoir lieu ? Visiblement... L'OMS a mis son grappin sur la RDC, pays où elle a inoculé déjà le virus de l'Ébola à des fins politiques.

En mai, la République démocratique du Congo pourrait commencer à tester un vaccin contre la Covid-19. C'est ce qu'a dit le docteur Jean-Jacques Muyembe, figure clé de la lutte contre l'Ébola et le coronavirus dans son pays. « Nous avons été choisis pour faire ces essais. Le vaccin sera produit soit aux États-Unis, soit au Canada, soit en Chine. Nous, nous sommes candidats pour faire les essais ici chez nous », a déclaré le professeur, citant en exemple les vaccins utilisés à titre expérimental face à l'actuelle épidémie d'Ébola. Ces propos ont suscité de très vives réactions chez des Congolais refusant d'être des « cobayes ».

En effet, l'intervention du directeur général de l'Institut national de recherche biomédical, INRB, de Kinshasa nommé en mars 2020, par le président pro-occidental Félix Tshisekedi, coordonnateur national de la riposte contre la pandémie de Covid-19 en RDC arrive dans un contexte déjà miné par des révélations sur le fait que des vaccins contre le coronavirus vont être testés en Afrique.

Le débat a été relancé le 1er avril avec une intervention sur la chaîne française LCI de deux médecins évoquant des tests en Afrique. « Si je peux être provocateur, est-ce qu'on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n'y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c'est fait d'ailleurs sur certaines études avec le sida, où chez les prostituées, on essaye des choses parce qu'on sait qu'elles sont hautement exposées ? », a déclaré l'un des médecins, Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l'hôpital parisien Cochin.

Ainsi, le vaccin sera testé sur les plus pauvres d'entre les pauvres, avec la coopération du gouvernement congolais. N'y a-t-il pas assez de candidats potentiels en Europe, aux États- Unis ou en Chine ? « Nous avons été choisis », a déclaré le professeur Muyembe. « Est-ce en contrepartie du soutien des États-Unis (6 millions de dollars) et de la Banque mondiale (47 millions de dollars) à la RDC pour la riposte contre le virus ? », s'interroge un internaute. Et une pétition « Non aux tests de vaccins contre la Covid-19 en Afrique », a aussitôt été mise en ligne afin de dire non à cette initiative prise par le docteur Jean-Jacques Muyembe.


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