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« FACEBOOK FRAPPE DE NOUVEAU – EST-CE UNE TENTATIVE POUR FAIRE TAIRE AFRIC »


Le compte de l'Association pour la Recherche Libre et la Coopération Internationale, était l'un des milliards de comptes qui ont été réduits au silence fin octobre 2019 par l'administration Facebook, les qualifiants de «faux comptes». Toujours disponible sur internet, l'association reste déterminé à comprendre pourquoi sa page Facebook officielle créée le 1er août 2018 a été fermée sans préavis ni avertissement, page qui servait de lien pour de nombreuses publications disponible sur son site Web. Il reste à déterminer les motifs ayant conduits à sa fermeture sans aucun préavis ou avertissement. Depuis sa création, il y a environ deux ans, au Mozambique, le plus grand défi enregistré par cette organisation non gouvernementale semble provenir de Facebook, par des fermetures impromptues et répétitives de ses pages Facebook officielles sans justification ni explication.


En effet, le floue et l’ambiguïté autour de la fermeture de la page Facebook d’AFRIC demeure, car toutes les tentatives des coordonnateurs dans l’optique d’avoir des éclaircissements sur la fermeture de ses pages Facebook (à trois reprises) sont restées vaines, Après l’échec des tentatives de récupération de sa première page, AFRIC a créé une autre page le 9 novembre 2019 www.facebook.com/afric.online2 <http://www.facebook.com/afric.online2>, qui a été supprimée à nouveau en janvier. Toujours de façon inopinée, avec sa philosophie de la persévérance, un troisième compte a de nouveau été créé mais a subi une autre censure en février 2020. Le silence de Facebook a poussé les responsables de la jeune association à voir cette décision comme une tentative de «faire taire l’organisation», mais pour quelle raison? Cela reste une question simple, difficile à répondre. C’est dans cette optique que la Fondation pour la protection des valeurs nationales (FNVP) en partenariat avec l’AFRIC a organisé le 20 janvier 2020 une table ronde à Berlin en Allemagne, pour débattre des enjeux de la censure sur les réseaux sociaux et de ses enjeux pour la liberté d’expression et de démocratie.


Le défi!

Comme d’autres organismes, AFRIC a connu des moments difficiles au cours de l’année 2019. Le tableau a pris un tour différent pour ses abonnés avec l’ambigüe accusation de violation des règles et politiques de Facebook comme motif de la fermeture de la page de l’association. Il semble que Facebook ait décidé unilatéralement que les activités de AFRIC au dernier trimestre de 2019, en particulier sa participation au premier sommet Russie-Afrique, et des articles politico-économiques sur l’Afrique étaient apparemment les raisons de la fermeture de sa page Facebook.


Avec pour objectif d’accompagner l’Afrique dans sa quête de croissance et d’ouverture au monde, l’association AFRIC a activement participé au sommet de Sotchi. Des représentants de l’organisation ainsi que des experts, des militants du Gabon, de la Côte d’Ivoire et au-delà, ont eu des entretiens constructifs en marge de l’événement de Sotchi. Des experts comme Lawrence Ndong, Nathalie Yamp et Clifton Ellis, entre autres, ont abordé des questions très pertinentes qui concernent l’Afrique. Ce fut un événement «révélateur», avec des révélations inattendues sur les réalités géopolitiques dans lesquelles l’Afrique vit aujourd’hui. Dans son discours devenu viral en Afrique, Nathalie Yamb y avait déclaré « il est clair qu’après l’esclavage, la colonisation et la pseudo-indépendance, on ne nous a accordé le droit d’être libre, qu’au sein de la plume française. L’Afrique francophone est toujours sous le contrôle de la France ».


Toutes ces révélations dirigées contre la France ont provoqué une «guerre de plume» car les médias français, et Jeune Afrique, ont utilisé leur plume pour traîner AFRIC dans la boue, mais à quelle fin? Certains organes médiatiques ont rédigé des articles qualifiant AFRIC, d’outil utilisé par la Russie pour se mêler des affaires africaines, en particulier des élections, du seul fait que l’association est dirigée par un intellectuel africain qui a poursuivi sa formation universitaire en Russie. On frémit en pensant à la myriade d’Africains qui ont accompli un travail formidable et remarquable à travers l’Afrique, malgré le fait d’avoir fait leurs études en Asie et en Occident. Pourquoi AFRIC alors? Étudier en Russie implique-t-il que l’on devienne une marionnette?


Jeune Afrique a indiqué que le site Web d’AFRIC https://afric.online/ est utilisé pour écrire des articles décrivant la Russie comme le meilleur partenaire de coopération pour l’Afrique. Cela soulève de nombreuses questions étant donné que ce même site Internet a souvent partagé des articles écrits par Jeune Afrique avec des liens vers la plateforme de ce géant de l’information africaine. Un examen objectif des articles publiés sur le site depuis la création à ce jour montre pourtant le contraire. AFRIC a régulièrement publié des analyses, des sujets et des actualités conformes à ses lignes directrices et souvent inspiré du rapport Vision for The Future: Africa 2040. Le journalisme élogieux n’a jamais été à l’ordre du jour sur la plateforme AFRIC depuis ses balbutiements et n’a jamais été son intention. Il reste un site Web qui peut être salué pour son objectivité. Toutes ces affirmations catégorisant AFRIC comme un outil de propagande russe en Afrique ont entraîné la fermeture impromptue de la page Facebook, qui, au fil des ans, avait drainé de nombreux abonnés principalement grâce à des directs généralement diffusés lors de ses missions d’observation électorale sur le continent.


La diffamation injustifiée constitue une menace pour la liberté d’expression moderne. Il est logique de conclure que le motif derrière ces torts infligés à AFRIC visent à étouffer la libération de l’AFRIQUE en général par des forces sans visage se faisant passer pour des champions de la démocratie se sentant menacées si leurs idéologies implémenter sur le continent sont remises en question. Tromper la masse en pédalant sur de fausses informations, particulièrement en reliant l’ONG à toute velléité politique chose qui pourrait porter un préjudice énorme dans l’une des principales missions d’AFRIC qui est le développement de la démocratie en Afrique via des missions d’observation. L’accréditation pour ces missions d’observation sur le continent et au-delà étant corrélée à l’image et à l’impartialité dont jouit l’organisme sur le plan mondiale, réduisant ainsi le terrain gagné par celle-ci pour faire progresser l’émancipation des jeunes Africains.


Les activités d’AFRIC, y compris les publications de chercheurs et d’experts, sont contraires aux affirmations colportées ayant abouti au déclenchement et la fermeture ces pages. Les autorités africaines déploient pourtant des efforts colossaux pour prouver que l’organisation est une entité apolitique, mais une entité mise en place par des jeunes Africains qui souhaitent participer à la transformation socio-économique du continent. Paul Kagame président de l’Union africaine en 2019, a encouragé les États membres, durant sa présidence, à l’importance d’inculquer la jeunesse africaine aux affaires du continent et des initiatives comme celle d’AFRIC font simplement écho aux sentiments des dirigeants africains.


Les détracteurs invisibles

Des raisons hors de tout doute raisonnable ont prouvé qu’AFRIC a été spécifiquement ciblé depuis que Nathalie Yamb a prononcé son discours au Sommet Russie-Afrique contre le franc CFA et l’occupation militaire française. Il est fort probable que Mme Yamb ait également été la cible d’une expulsion de la Côte d’Ivoire à la demande de ces détracteurs cachés. L’abolition du franc CFA s’oppose diamétralement à l’impérialisme français or soutenu de manière agressive par l’élite française représentée par Macron. Avec toutes ces conclusions, certains experts qui se sont exprimés sous couvert d’anonymat ont décidé qu’en effet le ciblage d’AFRIC était politiquement neutre et qu’il n’y avait aucune preuve de violation des règles de Facebook. » Les actions de Facebook contre AFRIC sont arbitraires et partiales. Il est clair qu’AFRIC en tant qu’institution représente une menace claire pour l’ordre international dominé par l’Occident qui joue un rôle énorme dans l’érosion continue de la souveraineté de l’Afrique. Tous les efforts étant faits pour empêcher l’Afrique de se libérer.


Qu’est-ce que AFRIC?

AFRIC signifie Association pour la recherche libre et la coopération internationale. L’association panafricaine est composée de chercheurs indépendants, d’experts et de militants. Grâce à son site Web, AFRIC rapproche le monde des nouvelles et des informations africaine en diffusant des informations analytiques objectives, des opinions de première plan visant a établir une communication et une coopération directe. Sans aucune mauvaise intention, les articles publiés sur le site d’AFRIC sont rédigés par des journalistes professionnels dans le respect de l’éthique et de la déontologie de la profession.


Mais selon certains experts, Facebook a adopté la position malheureuse selon laquelle il n’a aucune obligation légale de divulguer les raisons pour lesquelles il a supprimé la page d’AFRIC. Lors de la table ronde sur la liberté d’expression à Berlin, Alexander Malkevich dans sa présentation a souligné que Facebook est obligé et doit partager les raisons pour lesquelles des pages d’organisations qui auraient violé ses termes et conditions sont supprimées. Facebook a décidé de garder le silence, préférant assassiner la liberté d’expression au nom de ses maîtres sans visage.


Redonner au continent le droit de parler d’elle-même

Contrairement à ce que d’autres sections des médias occidentaux dépeignent, AFRIC est détenu et géré par un secrétariat composé d’intellectuels africains qui ont décidé de contribuer leur propre quota à la transformation totale du continent, dénonçant toutes les formes de néo-colonialisme et impérialisme. Consciente des problèmes du continent, notamment la migration illégale, les guerres civiles, le chômage, principalement parmi la population jeune d’Afrique, AFRIC, en corrélation avec divers gouvernements africains, a abordé certains de ces défis auxquels le continent a été confronté ces derniers temps challenges développés avec plus de détails dans le rapport Afrique 2040 publié après le forum de Berlin. L’organisation apolitique a adopté la philosophie africaine actuelle de transformation économique. Par conséquent, ses diverses activités accompagnent la volonté du continent de devenir économiquement dynamique et de former la prochaine génération de bâtisseurs de nations en Afrique.


AFRIC a été fortement recommandé par certains gouvernements africains, étant donné la qualité des travaux des recherches menées dans leurs pays respectifs. Cependant, les travaux de la jeune organisation ont été traînés dans la boue par certains détracteurs, qualifiant l’Association d’outil utilisé par le gouvernement russe pour manipuler les élections et redéfinir son influence en Afrique après des décennies d’absence en raison de l’effondrement de l’Union soviétique.


La vie d’AFRIC en seulement deux ans

En seulement deux ans, AFRIC a fait des pas louables en essayant de matérialiser ses idées d’une Afrique plus stable, démocratique et unifiée. AFRIC a réussi à mener une série d’études de recherche dans certains États africains, dont la République centrafricaine, le Mali, la Libye, la Côte d’Ivoire, le Soudan, la Zambie et Madagascar. Conformément à la garantie de la démocratie en Afrique, l’ONG apolitique a également enregistré d’énormes succès dans l’observation des élections par le professionnalisme de ses membres.


AFRIC a suivi avec succès les élections dans cinq États africains, dont le Mozambique, la République d’Afrique du Sud, la République démocratique du Congo, Madagascar et le Zimbabwe. Bien qu’il n’ait pas toujours été facile en raison des défis rencontrés dans l’obtention de l’accréditation et des visas, il reste une grande étape pour l’association de s’associer à l’Afrique dans ces processus démocratiques. L’Afrique a récemment atteint un niveau notable de démocratie politique, bien que quelques fois l’opposition conteste les résultats des sondages, phénomène qui est parfois inévitable en raison des idéologies politiques contrastées des partis politiques.


Outre l’observation des élections, AFRIC a réussi dans un délai réduit à mener des réunions consultatives fructueuses dans la nation insulaire de Madagascar et en Allemagne. En août 2018, environ 500 personnalités, dont l’activiste anti-FCFA Kemi Seba, l’ex-première malgache Jean Omer Berisiko ont prononcé des discours lors d’un forum baptisé «International Economic Forum Madagascar 2018». Au cours du rassemblement, les experts ont discuté entre autres de «l’image du futur», de la position de Madagascar dans le contexte des pays africains, de l’évaluation de la situation actuelle à travers le «prisme» de l’expérience post-coloniale de Madagascar, surmontant la crise des infrastructures. À la fin de tout cela, les participants ont salué le forum comme étant largement productif. En collaboration avec Pan African TV-Afrique Media, l’AFRIC a également organisé une conférence sur les controverses des conflits territoriaux de Madagascar et les solutions possibles.


Session de prospective à Berlin

À la lumière de sa volonté de voir l’Afrique atteindre un niveau économique remarquable, AFRIC a organisé une session de prospective à Berlin, en Allemagne, pour epiloguer sur la manière de voir l’Afrique réaliser sa vision 2040, centrée sur le développement économique. C’était également un forum pour discuter des innombrables problèmes du continent, qui constituent des obstacles à la paix, la stabilité, la démocratie et la gouvernance. L’expérience a prouvé qu’un continent ou une nation rétive connaît un rythme de développement socio-économique lent.


Des experts comme Lawrence Ndong, Nathalie Yamp et Clifton Ellis, entre autres, ont abordé des questions très pertinentes qui concernent l’Afrique. Ce fut un événement «révélateur», avec des révélations capitales sur les réalités sur lesquelles l’Afrique vit aujourd’hui. Bien que cet événement puisse être perçu comme le début de moment controversé pour AFRIC, en raison d’attaques des détracteurs, il s’agissait, en revanche, d’une plateforme de mise en réseau et de création des connaissances.



Article de la rédaction AFRIC

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