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Crise FCC – CACH en RDC : le puissant CLC solidaire du camp Tshisekedi



En RDC, le puissant Comité laïc de coordination (CLC) appelle le président Félix Tshisekedi à la rupture avec son allié, l’ancien chef de l‘État. Pour des raisons liées aux tensions au sein de la coalition au pouvoir.


La proposition a été émise dans une lettre adressée ce 24 janvier, au président congolais, à l’occasion de sa première année à la magistrature suprême, car il y a un an jour pour jour que le fils de l’oppposant historique Étienne Tshisekedi prenait ses fonctions en tant que président.


Sans majorité dans les deux chambres du Parlement et dans les assemblées provinciales, Félix Tshisekedi avait accepté de gouverner avec le camp de son prédécesseur Joseph Kabila. Pour un exercice « équitable et équilibré du pouvoir ».


Mais la coalition entre le Cap pour le changement (CACH) et le Front commun pour le changement (FCC) bat de l’aile. Ainsi qu’en témoignent la menace brandie récemment par Tshisekedi de dissoudre l’Assemblée nationale (article 148 de la constitution) et la réponse de Jeannine Mabunda, présidente de la chambre basse qui redoute « des incompréhensions et des malentendus ».


Selon le CLC, il est grand temps pour Tshisekedi de mettre fin à cette alliance. « Dans cette optique, nous vous invitons d’avance, à vous armer de courage, d’audace et de perspicacité car aucune force politique, ni accord ou arrangement particulier, ne peut se prévaloir d‘être au-dessus des prérogatives que vous confère la Constitution», peut-on lire dans le document publié sur Twitter.


Le CLC a pris de l’importance en fin 2017 et début 2018 par l’organisation des manifestations contre le « non-respect » de l’accord dit de la Saint-Sylvestre censé mettre fin à la crise née du glissement du calendrier électoral en 2016.

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