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Niger : la résistance pousse de plus en plus la France vers la sortie

La France commence progressivement à quitter le Niger. La résistance de la population, face à la France impérialiste et néo-colonialiste, fait de plus en plus son effet. Après les militaires qui se sont retirés de la base de Madama dans le nord du Niger, cette fois-ci c’est une ONG française, MSF, qui a décidé de quitter la région de Diffa, dans le sud-est, au Niger en évoquant des raisons de sécurité.


Un « travail d’analyse nous a conduits à constater que les conditions (de sécurité) ne sont pour l’instant pas réunies pour que MSF puisse continuer à travailler dans la zone de Maïné Soroa », a indiqué Abdoul-Aziz Mohammed, le chef de mission de MSF au Niger, sur le site de l’ONG.


Le 26 avril, des hommes armés avaient attaqué le bureau de l’ONG à Maïné Soroa, blessant un membre du personnel. Les assaillants avaient endommagé les locaux et incendié quatre véhicules.


Après l’attaque, MSF avait suspendu une partie de ses activités à Maïné Soroa, un département de plus de 200 000 habitants où l’ONG a lancé ses activités en 2017. Il faut aussi rappeler qu’une base militaire française se trouve aussi dans la région de Diffa. Cela dit, les­ assaillants de l’attaque du 26 avril dernier n’ont pas encore été identifiés. Le mode opératoire est le même que pour les attaques de communautés au Mali, au Burkina Faso ou encore au Niger.


« Nous n’avons pas réussi à clairement déterminer qui était à l’origine de cette attaque, ni comment éviter que cela se reproduise », a souligné M. Mohammed.

Au Niger, la population a lancé une résistance accrue contre la présence française. Cette résistance arrive à bout de ces ONG qui sont en Afrique non pas pour aider les populations, mais surtout pour s’ingérer dans les affaires politiques du pays. C’est d’ailleurs pour cela que le Burundi les a mises dehors.


Il faut aussi rappeler que les États-Unis ont largement profité du fait que la population nigérienne est majoritairement contre la présence française, pour aussitôt tenter de reprendre la main. Outre les ONG, les multinationales françaises comme AREVA sont aussi dans le collimateur de la résistance nigérienne, car les Nigériens affirment qu’elles sont dans leur pays pour piller et non pour avoir une politique de partage équitable. Depuis le false flag américain, suite à la mort des quatre soldats tués dans une embuscade à Tongo Tongo, Washington a déployé des bases militaires et surtout aériennes dans le pays. Par la même occasion, la CIA a aussi décidé de s’implanter dans le nord du pays. La volonté des États-Unis, c’est de faire du Niger une base centrale qui donne un accès en Afrique du Nord, au Sahel, mais aussi en Afrique subsaharienne et centrale. Mais cette résistance nigérienne n’est pas ­pour le départ de la France et l’arrivée des Américains. Ce qui fait que l’administration Trump a aussi décidé de nouer des liens avec l’Italie pour qu’elle envoie un contingent de militaires sous la bannière de la lutte contre l’immigration clandestine. La population continue de mener son bonhomme de chemin en poussant les puissances étrangères occupantes à quitter leur pays, et elle y arrive de plus en plus.


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