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Nairobi / 15eme réunion pp de PDDAA : « zéro faim » en Afrique d’ici 2020 pour Josefa Sacko


Eradiquer totalement la faim en Afrique d’ici 2020, est le défi de S.E. Josefa Sacko, commissaire de la CUA chargé de l'économie rurale et de l'agriculture. Elle l’a fait savoir, le 13 juin 2019 au Kenya, lors d’un point de presse qu’elle a donné en marge de la 15ème réunion de la plateforme de partenariat de Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA).


Question 01 : Madame josefa SACKO, nous nous trouvons présentement à la 15ème réunion de la plateforme de partenariat PDDAA qui se tient depuis le 11 juin 2019 ici au Kenya à Nairobi. Ledit évènement s’achève le 14 juin 2019…. Alors est ce que vous pouvez nous dire en quelques mots ce que c’est que la PDDAA ?


Réponse : c’est le Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) est une initiative africaine conçue pour relancer l’agriculture. Il a été adopté à Malabo en 2014, par les chefs d’Etats et de gouvernements, pour renforcer l’importance du secteur agricole en tant que le moteur de prospérité partagée, et l’amélioration des moyens de subsistance.


Question 02 : Quel est l’objectif de cette 15ème réunion de la plateforme de partenariat PDDAA ?


Réponse : l’objectif de cette rencontre est de financer le secteur agricole, éliminer totalement la faim d’ici 2020 dans le continent. Il est également question d’améliorer le commerce et l’accès au marché pour accélérer la transformation de l’agriculture. Il est aussi important de rappeler que Le PDDAA a pour objectif global d’accroître la politique alimentaire, d’assurer la sécurité alimentaire de nos pays. Et cet accroissement passe forcément par le développement technique des allocations, des subventions et crédits aux producteurs.



Question 03 : Quelles ont été les plus grandes réalisations du PDDAA à ce jour ?


Réponse : il y’a eu, entre autres, l’adoption au sommet de l’union africaine en 2018, du rapport d’examen biennal inaugural et le tableau de bord de la transformation de l’agriculture en Afrique. Ces derniers sont un outil unique pour l’apprentissage partagé et contribue significativement à l’accélération de la transformation agricole sur le continent. Les Etats membres ont déjà commencé à collecter des données sur 47 indicateurs pour étayer le rapport qui sera présenté aux chefs d’Etat lors du sommet de janvier 2020. Parmi les pays membres, seuls 20 pays mettent en pratique les indicateurs proposés à Malabo pour une agriculture durable.



Question 04 : Pensez-vous que le PDDAA, soit suffisant pour répondre aux défis de la formation de la jeunesse aux métiers de l'agriculture en africain ?


Réponse : c’est déjà un bon début pour le but que les pays africains se sont fixés. Il faudrait apprendre aux populations à consommer africain. Ceci aidera ainsi au repositionnement des programmes de ce secteur. Car les ressources africaines, doivent servir d'abord aux Africains eux-mêmes.



Question 05 : Quelles sont les prochaines étapes ?


Réponse : davantage de sensibilisation et de détermination pour accélérer la mise en œuvre des engagements de Malabo. Mettre sur pieds et adopter une stratégie forte pour accélérer le commerce agricole en Afrique. Ils nous incombent également de renforcer la disponibilité des données, la planification fondée sur des données probantes pour une mise en œuvre éclairée et l’effectivité de la responsabilité mutuelle….

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