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Kenya / 15ème réunion de la plateforme de partenariat : FARA parle de la sécurité alimentaire et nut


La sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’agriculture durable tiennent à cœur le Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA).


Le FARA est l’organe technique de la Commission de l’Union Africaine pour les questions liées aux sciences, technologies et innovations agricoles. Cette organisation faîtière du continent chargée de coordonner et de promouvoir la recherche agricole pour le développement (AR4D), a tenue à faire savoir à tous, pendant cette 15ème réunion de la plateforme de partenariat, qu’il est possible d’éradiquer la faim en Afrique, grâce à production des aliments bio-fortifiés.

En effet, selon les études menées par les partenaires du FARA (NEPAD, IFPRI, CIP…), il en ressort, que plus de 800 millions de personnes en Afrique, sont vulnérables à la faim et la malnutrition. Et les produits consommés par ces derniers, parfois trop ou pas bien cuits, n’aide pas à une bonne croissance. La question de famine selon eux, touche toute l’Afrique. La FAO estime que, 30 % des enfants africains souffrent de malnutrition et d’un retard de croissance. Par conséquent, ils ont un potentiel d’apprentissage et d’accès à une activité rémunérée réduit, ils sont vulnérables aux infections et ont un risque de décès prématuré. Raison pour laquelle il faut agir avec l’aide de la science pour remédier à cela.

Certains pays comme le Rwanda, le Ghana, l’Egypte, le Malawi, l’Ouganda etc, ont déjà commencés à faire recours à la science en utilisant les aliments bio-fortifiés pour mettre les populations à l’abri de l’insécurité alimentaire et aussi pour booster l’économie du pays tout en promouvant l’agriculture durable. Le Nigeria dans le cadre de son programme d’agriculture au service de la santé, a développé des variétés de manioc et la patate douce à chair orange, enrichies en vitamine A afin de remédier aux carences en micronutriments. L’objectif est d’atteindre 2,5 millions de ménages agricoles. Tout comme le Nigéria, la Zambie a introduit le manioc et le maïs riche en provitamine A. Au Rwanda, environ un demi-million d’agriculteurs cultivent de nouvelles variétés de fèves riches en fer. Les agriculteurs qui utilisent ces variétés ont des rendements à l’hectare et des gains plus élevés grâce à la vente de leurs excédents.

Faut-il le rappeler, l’environnement politique pour l’introduction de cultures alimentaires bio-fortifiées génétiquement modifiées (GM), quant à lui, « n’est pas propice actuellement ». Cette conclusion est basée sur l’analyse de l’état actuel de la législation en matière de biosécurité dans certains pays comme le Mali et dans les débats politiques sur les cultures transgéniques dans la région, qui portent surtout sur le coton actuellement. Il conclut que l’introduction de cultures GM peut en fait compromettre l’environnement favorable pour accueillir des cultures bio-fortifiées non GM. Selon FARA et ses partenaires, la bio-fortification des principales cultures alimentaires consommées dans ces pays a de fortes possibilités d’améliorer l’état micro-nutritionnel des populations vulnérables, si l’on arrive à surmonter les défis de la distribution des semences.

Les objectifs à long terme de FARA et ses partenaires, est d’éradiquer totalement la faim en Afrique grâce aux progrès de la science. Pour ce faire, tous les pays du continent doivent s’arrimer à cette logique, en cultivant les aliments bio-fortifiés, pour répondre à la demande des populations et surtout développer le continent au travers d’une agriculture durable.

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