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Ronfler pourrait être un symptôme avant-coureur d’un cancer, affirme une étude



Des chercheurs ont découvert un symptôme précurseur du cancer qui n’apparait que lorsqu’une personne dort. En effet, il s’est avéré que les personnes atteintes d'apnée obstructive du sommeil (AOS) étaient susceptibles d'être diagnostiquées avec un cancer, selon une étude publiée dans la revue European Respiratory Journal.


Une étude a révélé que les personnes souffrant d'apnée obstructive du sommeil (AOS) — quand la respiration s'arrête au cours du sommeil pendant une quarantaine de secondes — étaient davantage susceptibles d'être atteintes d'un cancer, relate la revue European Respiratory Journal.


L'AOS se produit lorsque les voies respiratoires se ferment partiellement ou complètement plusieurs fois pendant le sommeil, réduisant ainsi de 90% la quantité d'oxygène dans le sang. Les symptômes courants sont le ronflement, une perturbation importante du sommeil et une fatigue excessive, précisent les chercheurs.


L’étude en question a été faite auprès de 19.556 personnes. Les résultats ont démontré que les femmes souffrant d'AOS étaient davantage susceptibles de contracter un cancer que les hommes ayant les mêmes symptômes.


«Ce lien était particulièrement fort chez les femmes que nous avons analysées, et moins chez les hommes. Les résultats suggèrent que l'AOS pourrait être un indicateur du cancer chez les femmes, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer cela», a commenté Athanasia Pataka, chercheuse principal de l'étude.


«Les symptômes classiques de l'AOS, tels que la somnolence, le ronflement et l'arrêt de la respiration pendant la nuit sont plus fréquents chez les hommes, mais d'autres symptômes moins connus tels que la fatigue, l'insomnie, la dépression et les maux de tête le matin sont plus fréquents chez les femmes», a-t-elle poursuivi.


Les scientifiques ont également précisé que leur analyse ne tenait pas compte d'autres facteurs susceptibles d'avoir une incidence sur les risques de cancer. Dans le même temps, ils ont souligné que les résultats ne pouvaient pas non plus montrer que l'AOS était à l'origine d'un risque accru de cancer, mais seulement qu'il existait un lien entre les deux.


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